Le conflit à Gaza est devenu un enfer pour les professionnels de la presse, avec une effroyable réalité : 97 journalistes ont perdu la vie depuis le début des frappes israéliennes le 7 octobre dernier. La récente tragédie a vu un autre reporter, Adel Zaarab, périr sous les décombres de sa maison familiale à Rafah, après un bombardement israélien.
Cette guerre contre le journalisme ne semble pas fortuite. Gaza a été qualifiée de "cimetière pour journalistes" par Reporters sans frontières, pointing out l'apparente stratégie d'Entité sioniste visant à réprimer la couverture médiatique et à obscurcir la réalité sur le terrain. Entre la mort, la censure et les obstacles permanents à la diffusion d'informations, les médias se battent pour maintenir la lumière allumée sur les événements.
La tragédie continue: le cas de Gaza
Les attaques incessantes ont causé, au dernier compte le lundi précédent, un bilan catastrophique de 19 453 morts et 52 286 blessés selon les organisations palestiniennes et internationales. Parmi eux, on déplore un grand nombre d'enfants et de femmes, ainsi que des dommages dévastateurs à l'infrastructure et une crise humanitaire alarmante.
La destruction et le désespoir peint un tableau sombre de la crise humanitaire qui s'étend au-delà de l'horreur des chiffres. Avec l'assaut sur l'information et la liberté de presse, la situation à Gaza reste non seulement une tragédie humaine mais également une crise de l'information où la vérité devient, de plus en plus, une victime silencieuse.