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Appel des sénateurs américains à Joe Biden pour sanctionner les Forces de Soutien Rapide du Soudan
Les sénateurs des États-Unis ont récemment adressé une lettre ouverte au président américain Joe Biden pour lui demander de reconnaître les Forces de Soutien Rapide du Soudan (RSF) et leur chef, le Général Mohamed Hamdan « Hemedti » Dagalo, en tant que violateurs des droits de l’homme.
Datée de vendredi, cette lettre fait suite à l’anniversaire d’un an de la guerre au Soudan entre les RSF et les Forces Armées Soudanaises (SAF), deux factions militaires rivales se disputant le contrôle du pays après un coup d’État en 2021.
Les motifs de la demande de sanctions
Les législateurs citent la Loi sur la Responsabilité des Droits de l’Homme Globale Magnitsky des États-Unis comme base pour les sanctions, ajoutant que les activités des RSF et de Hemedti incluent « des violations flagrantes des droits de l’homme reconnus à l’échelle internationale commises contre des défenseurs des droits de l’homme et des personnes cherchant à dénoncer les activités illégales des responsables gouvernementaux ».
Les sénateurs ont donné à Biden 120 jours pour agir sur cette demande.
Abus des droits de l’homme au Soudan
La lettre énumère les abus des droits de l’homme au Soudan, tels que des témoignages de viols, des exécutions extrajudiciaires et le ciblage de journalistes, notamment lorsque les journalistes d’Al Jazeera, Ahmed Fadl et Rashid Gibril, ont été arrêtés et agressés à Khartoum.
De plus, elle fait référence à une déclaration de décembre 2023 du Secrétaire d’État américain Antony Blinken selon laquelle les RSF avaient commis « des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et un nettoyage ethnique » depuis le début de la guerre en avril dernier.