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Aurélie Aubert, récemment couronnée championne olympique de boccia, a vu sa vie basculer avec sa nouvelle notoriété. À seulement 27 ans, cette para-athlète a captivé le cœur du public français grâce à sa personnalité remarquable, mais avoue avoir du mal à gérer cette brusque popularité.
Une nouvelle vie après la victoire
Le 2 septembre dernier, Aurélie Aubert a remporté la médaille d’or en boccia, dans la catégorie BC1, marquant ainsi l’histoire en devenant la première française à réaliser cet exploit. Sa victoire a fait d’elle l’un des visages emblématiques des prochains Jeux paralympiques de Paris 2024. Le 8 septembre, elle a également eu l’honneur d’éteindre la flamme lors de la cérémonie de clôture au Stade de France, un moment qui a renforcé son statut de célébrité.
Des regrets face à la popularité
Malgré son succès, Aurélie exprime des sentiments de nostalgie pour sa vie d’avant. Dans un entretien, elle a déclaré : « Franchement, je préférais la vie d’avant. » Elle explique que la reconnaissance du public peut être dérangeante, particulièrement lors des moments de vie quotidienne comme faire des courses. « Quand je suis en compétition, ça va, mais en dehors, c’est là que ça me dérange », a-t-elle ajouté, soulignant son désir de retrouver un peu d’intimité.
Un changement de vie pour son entourage
La notoriété d’Aurélie a également un impact sur son entourage, y compris sa coach, Claudine Llop. Cette dernière a noté qu’il y avait trop de sollicitations et que le téléphone d’Aurélie ne cessait de sonner. Ce nouveau rythme de vie est un ajustement difficile pour elles deux.
Une distinction honorifique
Récemment décorée de la Légion d’honneur par le président Emmanuel Macron, Aurélie Aubert représente un symbole de réussite et d’inspiration pour de nombreux Français. Cependant, cette reconnaissance publique s’accompagne de défis personnels, dont elle semble consciente et qu’elle aborde avec une certaine mélancolie.