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Le match de la Coupe du Monde de cricket entre le Bangladesh et le Sri Lanka se déroule à Delhi, malgré la pollution extrême qui sévit actuellement dans la capitale indienne. Avec un indice de qualité de l'air (AQI) flirtant avec les 400 et même atteignant 437 à certains endroits de la ville, les conditions environnementales soulèvent des questions quant à la santé des joueurs et la poursuite du tournoi.
Affrontement Sportif sur Fond de Crise Environnementale
Le stade Arun Jaitley, témoignant d'un AQI presque à 400, révèle la gravité de la situation environnementale dans laquelle se tiendra le match. À travers Delhi, classée comme la mégapole la plus polluée de la planète par IQAir, la qualité de l'air oscille entre "mauvaise" et "sévère". Cet environnement pose non seulement un risque pour les résidents de Delhi mais interpelle également sur les risques encourus par les athlètes venus disputer le match. Des précautions telles que l'utilisation de masques ont été observées lors des entraînements, et certains joueurs souffrant d'asthme ont dû limiter leurs déplacements en dehors de leur hôtel.
Mesures et Adaptations Face à l'Adversité
Face à ces conditions dangereuses, des mesures ont été mises en place pour tenter de pallier les risques liés à la pollution. Les organisateurs ont installé des purificateurs d'air dans les vestiaires des joueurs et ont utilisé des arroseurs d'eau pour tenter de diminuer la présence de polluants. Ces initiatives souligne la nécessité d'aborder la qualité de l'air comme un aspect crucial des événements sportifs internationaux, conformément aux directives du Conseil International de Cricket (ICC) qui considère la qualité de l'air comme un élément météorologique impactant les matchs.
Implications Sportives et Sanitaires
Au-delà des implications environnementales, il est crucial de noter que le Bangladesh est déjà écarté de la course aux demi-finales tandis que le Sri Lanka ne conserve qu'une faible chance mathématique. Les décisions tactiques, telles que les changements d'équipe annoncés, s'alignent avec la nécessité d'une forme physique et mentale optimale soulignée par le capitaine Shakib Al Hasan. La qualité de l'air médiocre vient rajouter un obstacle supplémentaire dans une compétition déjà très disputée.
Cet événement sportif se tient dans un contexte où la santé publique et l'athlétisme de haut niveau se confrontent à l'urgence environnementale. L'issue du match et la gestion de la qualité de l'air par les organisateurs pourraient devenir un cas d'école pour les futures rencontres sportives internationales dans des conditions similaires.