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Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a récemment annoncé son intention d’augmenter les expulsions des personnes sous obligation de quitter le territoire français (OQTF). Lors d’une interview accordée au Parisien, il a exposé son plan, qui comprend le recours à des pays de transit pour renvoyer des individus qui ne peuvent pas être renvoyés dans leur pays d’origine.
Les défis des OQTF en France
Actuellement, seulement 7 % des décisions d’OQTF sont exécutées, en grande partie à cause des réticences des pays d’origine à reprendre leurs ressortissants. Bruno Retailleau a souligné la nécessité d’agir face à cette situation, qui pose des défis significatifs pour la gestion de l’immigration en France.
Propositions de Bruno Retailleau
Le ministre propose de passer des accords financiers avec des pays de transit pour qu’ils acceptent d’accueillir ces personnes. Ce modèle s’inspire en partie des actions menées par l’Italie. En effet, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a récemment conclu un accord de 650 millions d’euros avec l’Albanie afin de gérer efficacement les demandes d’asile avant l’arrivée des migrants sur le territoire italien.
Objectifs du plan
L’objectif principal de cette initiative est de traiter les demandes d’asile avant même que les migrants ne pénètrent en France. Cela permettrait non seulement d’alléger la pression sur le système d’immigration français, mais également de renforcer la coopération avec des pays tiers.
Bruno Retailleau espère ainsi améliorer le taux d’exécution des OQTF et mettre fin à la stagnation actuelle dans le traitement des demandes d’immigration.
Les mesures proposées par Bruno Retailleau s’inscrivent dans un contexte de débats intenses autour de l’immigration en France, où les questions de souveraineté et de sécurité sont au cœur des préoccupations politiques.