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Élections américaines : millions parient sur la présidentielle
Des millions de dollars affluent dans le secteur des paris aux États-Unis ces jours-ci, permettant aux parieurs de miser sur le gagnant des élections présidentielles. Cela fait suite à une décision judiciaire permettant aux Américains de pratiquer cette activité sur le sol national, alors qu’auparavant, ils devaient passer par des sociétés basées à l’étranger.
Mises importantes sur les candidats
En quelques jours, les paris ont dépassé les 6,3 millions de dollars sur le vainqueur de la course présidentielle, qui oppose la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris et l’ancien président et candidat républicain Donald Trump. D’autres paris portent également sur le contrôle des deux chambres, la Chambre des représentants et le Sénat, entre les partis démocrate et républicain.
Les tendances des paris
Les pronostics sur la plateforme « Interactive Brokers » penchent en faveur de Kamala Harris pour la présidence, avec des cotes variant entre 48 % et 50 %, selon les données mises à jour jusqu’à vendredi dernier.
Les marchés de paris sur les élections ont été ouverts suite à un jugement rendu par un tribunal à Washington le 2 octobre, en faveur de la société « Calchi », qui aspire à introduire les paris politiques aux États-Unis depuis plusieurs années. Cependant, la bataille judiciaire continue, car des entités financières ont déposé des recours contre le jugement.
Des enjeux colossaux à l’international
À l’étranger, il y a actuellement plus de 1,7 milliard de dollars misés sur le prochain président américain via le site « Polymarket », où Trump surpasse Harris avec des cotes allant de 45 % à 54 %, selon les données actualisées jusqu’à vendredi soir.
Depuis de nombreuses années, une bataille juridique se poursuit aux États-Unis entre la Commodity Futures Trading Commission et les entreprises cherchant à proposer des paris électoraux, une pratique légale dans plusieurs pays.
Débats autour des paris politiques
Les partisans des paris soutiennent qu’il s’agit d’un moyen de couvrir financièrement les événements négatifs, les comparant à des contrats à terme financiers. En revanche, les critiques craignent qu’un large éventail de paris électoraux ne voie le jour dans un contexte très polarisé, où les faits fondamentaux sont contestés et où la désinformation pourrait alimenter ces paris.