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Actuellement, il pourrait être opportun d’envisager des obligations à taux fixe, surtout si l’on se fie aux dernières déclarations de la Banque d’Angleterre. Toutefois, il est primordial de ne pas verrouiller vos économies pour une durée plus longue que prévu.
Les tendances des taux d’intérêt
La semaine dernière, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, a mentionné une possible approche plus agressive concernant la réduction des taux d’intérêt, ce qui pourrait nuire aux offres pour les épargnants. Nous devrons attendre le 7 novembre pour voir ce qu’il en sera lors de la prochaine réunion du Comité de politique monétaire, qui décidera s’il faut maintenir le taux directeur à 5 % ou non.
La montée en popularité des obligations à taux fixe
Les experts du secteur rapportent que, bien que les comptes à accès facile aient récemment dominé le marché, les offres à taux fixe gagnent en popularité. La demande pour les obligations à long terme est en hausse.
Pourquoi envisager des obligations à long terme?
Les offres à taux fixe sont attrayantes, car elles permettent de verrouiller un taux compétitif pour plusieurs années. Plus les taux d’intérêt baissent, plus la valeur des offres d’aujourd’hui augmente. Bien qu’il soit impossible de prévoir l’évolution des taux sur les prochaines années, les marchés monétaires anticipent une baisse à 4,5 % d’ici fin 2024.
Choisir entre les différentes durées
Actuellement, des institutions comme Nationwide, Yorkshire BS et Coventry ne proposent pas d’obligations à taux fixe de plus d’un an. Si vous envisagez d’épargner sur plusieurs ans, il peut s’avérer plus judicieux de s’engager dans un contrat à long terme plutôt que de renouveler des contrats à court terme chaque année.
Par exemple, la meilleure obligation d’un an est proposée par l’Union Bank of India à 5 %, alors que la meilleure obligation de deux ans est à 4,5 % avec Cynergy Bank. Si vous choisissez l’obligation d’un an, il vous faudra un nouveau contrat d’au moins 4,05 % l’année suivante pour égaler le taux de l’obligation de deux ans.
Les risques associés
Si l’inflation grimpe à nouveau, cela pourrait rendre un choix à long terme moins avantageux. En effet, une fois votre argent verrouillé, il n’y a pas de retour en arrière. Les fournisseurs de services d’épargne doivent vous informer 14 à 30 jours avant l’échéance de votre obligation pour vous exposer vos options, telles que la reconduction ou le retrait de votre capital.
Il est facile de manquer cette communication, surtout si vous êtes en vacances. Si vous ne répondez pas à temps, certains fournisseurs renouvellent automatiquement votre contrat, même si vous ne le souhaitez pas. Des établissements comme NS&I et Barclays appliquent cette méthode.
Attention aux renouvellements automatiques
D’autres banques, comme Halifax, Lloyds, Santander et Nationwide, transfèrent votre capital vers des comptes à accès facile peu rémunérateurs, tandis que vous pouvez toujours accéder à votre argent pour le réinvestir ailleurs.