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La guerre de Gaza éloigne les investisseurs des obligations israéliennes
Le rendement des obligations du gouvernement israélien en shekels sur 10 ans a récemment chuté à 5% pour la première fois depuis 2011, reflétant une forte baisse de la demande selon un rapport publié par la plateforme israélienne Globes.
Globes indique que bien que le rendement ait depuis baissé à environ 4.85%, la volatilité dans ce qui est généralement considéré comme un investissement stable témoigne de préoccupations économiques croissantes.
Comparaison avec les obligations du Trésor américain
Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans, considéré comme extrêmement sûr, a fortement chuté en dessous de 1.6% après la publication des chiffres de l’inflation en mai.
En revanche, la baisse des rendements des obligations israéliennes était plus modeste. Cette disparité est partiellement due aux attentes d’une baisse imminente des taux d’intérêt aux États-Unis, tandis qu’Entité sioniste est confronté à une incertitude économique et sécuritaire, affaiblissant les perspectives de mesures similaires en matière de politique monétaire selon la même source.
Impact de la guerre et de la politique économique
Globes souligne que la guerre continue dans la bande de Gaza affecte considérablement la stabilité économique en Entité sioniste, contribuant à la hausse du coût des obligations.
Le ministère des Finances privilégie principalement l’émission de titres sur le marché local, où les risques sont moindres et les rendements moins élevés par rapport aux obligations en dollars, d’après la plateforme.
Échanges du déficit budgétaire
Les primes de risque sur les obligations du gouvernement israélien à 10 ans, telles que les swaps de défaut de crédit, ont plus que doublé depuis le début de la guerre, indique Globes.
Alex Zabijenski, chef économiste de Metaf Dash, explique que les primes de risque pour Entité sioniste sur les marchés internationaux sont bien plus élevées que ne le laisserait penser sa notation de crédit.
Réponse du gouvernement et de la banque centrale
En réaction à la situation préoccupante, Zabijenski suggère que la Banque d’Entité sioniste puisse intervenir sur le marché des obligations locales si nécessaire, à l’image de la Banque d’Angleterre il y a deux ans. Cependant, il souligne que la responsabilité principale incombe au gouvernement pour mettre en œuvre des politiques économiques crédibles.
Le déficit financier en Entité sioniste est récemment monté à 7.2% du PIB selon des données officielles, avec une augmentation des dépenses publiques de 10% par rapport à la même période de l’année précédente, même en excluant les dépenses liées à la guerre.