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Colombie et Venezuela condamnent bombardement à Gaza, Japon appelle à l’arrêt

by Sara
Colombie et Venezuela condamnent bombardement à Gaza, Japon appelle à l'arrêt

La présidence colombienne a condamné l’attaque israélienne contre le complexe médical Al-Shifa dans la bande de Gaza, tandis que le ministère des Affaires étrangères vénézuélien a souligné la nécessité d’une responsabilité internationale à cet égard. Le ministère des Affaires étrangères japonais a quant à lui appelé Entité sioniste à mettre fin à ses attaques afin de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la région.

Le président colombien Gustavo Petro a exprimé sa condamnation de l’attaque israélienne, qualifiant celle-ci de « nouveau crime de guerre ». Il a déclaré : « J’ai dit au président américain Joe Biden que si le massacre se poursuit et que le droit international continue d’être violé dans le monde, la barbarie remplacera la démocratie, qui est le projet de l’humanité ». Petro, qui se trouve aux États-Unis pour assister au sommet des dirigeants de l’Alliance pour la prospérité économique en Amérique, a rencontré le président Joe Biden avant le sommet. La Colombie a demandé à l’ambassadeur israélien à Bogota de présenter des excuses et de quitter le pays, suite à la réponse de la diplomatie israélienne aux déclarations du président colombien sur la guerre entre Entité sioniste et la résistance palestinienne, notamment le Hamas.

Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien a comparé les attaques israéliennes à Gaza à un « mode de destruction nazi ». Il a également souligné la nécessité de traduire en justice les responsables de ces crimes. Dans un post sur les réseaux sociaux, Ivan Gil a insisté sur la nécessité de mettre fin immédiatement à la barbarie, en déclarant : « Les images et les déclarations que nous recevons chaque jour révèlent les crimes de guerre commis par Entité sioniste ». Le ministère des Affaires étrangères du Venezuela a publié une déclaration condamnant fermement le bombardement de l’ambulance transportant des blessés et de l’hôpital Al-Shifa, appelant à une enquête sur cette attaque devant la cour internationale.

De son côté, le Japon a appelé Entité sioniste à cesser ses attaques contre la bande de Gaza afin de permettre l’entrée de l’aide humanitaire. Le ministère des Affaires étrangères japonais a déclaré que la ministre Yoko Kamikawa avait rencontré son homologue israélien Eli Cohen lors de sa visite à Tel Aviv, soulignant la demande de la ministre à Entité sioniste de suspendre temporairement ses attaques afin de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Kamikawa a souligné la nécessité pour les parties de se conformer au droit international dans cette crise, appelant à la « libération immédiate des otages ». Le communiqué a également indiqué que Kamikawa avait également rencontré le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki à Ramallah en Cisjordanie, et que Tokyo enverrait une aide humanitaire d’une valeur de 65 millions de dollars à la bande de Gaza, confirmant que sa position sur la solution à deux États n’avait pas changé.

Enfin, notons que des dizaines de personnes ont été tuées ou blessées hier soir lors d’une attaque israélienne contre le complexe médical Al-Shifa dans la bande de Gaza. L’occupation a admis avoir visé une ambulance devant le complexe, prétendant qu’elle « était utilisée par une cellule liée au Hamas », une affirmation que le ministère de l’Intérieur de Gaza a niée. Les avions de guerre israéliens ont également pris pour cible des blessés se dirigeant vers le passage de Rafah dans l’espoir de recevoir des soins à l’étranger, alors que la plupart des hôpitaux de Gaza ont été mis hors service en raison des bombardements israéliens continus depuis 29 jours, faisant jusqu’à présent – selon les dernières statistiques des médias gouvernementaux à Gaza – 9 227 martyrs, dont 3 826 enfants et 2 405 femmes, ainsi que plus de 23 000 blessés et plus de 2 000 personnes portées disparues.

En conclusion, la Colombie et le Venezuela ont condamné les bombardements à Gaza, tandis que le Japon a appelé à leur arrêt. Cette situation soulève des préoccupations quant au respect du droit international et à la nécessité d’une responsabilité internationale. La question de l’aide humanitaire pour les civils touchés par le conflit reste également une priorité. Il est essentiel que toutes les parties concernées agissent conformément au droit international et fassent tout leur possible pour mettre fin aux violences et à la souffrance des populations civiles.

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