Il est courant que les enfants puissent éprouver des difficultés à s’adapter à un nouveau professeur, surtout après une expérience positive avec un enseignant précédent. Eline, par exemple, raconte que sa fille de sept ans, qui était ravie de sa maîtresse l’année dernière, souffre d’un manque de connexion avec sa nouvelle enseignante. Après six semaines de classe, sa fille continue de pleurer en allant à l’école, regrettant sa précédente maîtresse.
Geruststellen : Rassurer l’enfant
De nombreux parents souhaitent rencontrer le nouvel enseignant pour discuter de la manière dont il pourrait aider leur enfant. Selon Annelies Bobeldijk, spécialiste en coaching parental, cette démarche est compréhensible, mais il est crucial que l’enfant apprenne à gérer ses émotions face à des personnes avec qui il ne se sent pas en phase. La vie implique inévitablement de rencontrer des personnalités variées, et il est essentiel d’acquérir cette compétence dès le jeune âge.
Il est important que les parents aident leurs enfants à s’adapter aux circonstances de la vie, plutôt que de tenter d’éliminer chaque obstacle. Bien que l’on puisse discuter avec le professeur pour trouver des solutions, il faut comprendre que l’on ne peut pas tout changer. Un petit geste, comme un « high five » le matin, peut aider, mais cela ne suffit pas à transformer la situation.
Meedenken : Impliquer l’enfant dans sa solution
Comment accompagner son enfant dans cette période d’adaptation ? Bobeldijk suggère de reconnaître ses difficultés tout en cherchant des moyens de rendre son expérience scolaire plus agréable. Il est bénéfique de demander à l’enfant ce qu’il pourrait faire pour se sentir mieux à l’école. Cela permet de ne pas le considérer comme une victime, mais comme un acteur dans son propre processus d’adaptation.
Il est essentiel d’écouter les émotions de l’enfant tout en restant ferme. Trop s’impliquer dans ses préoccupations pourrait renforcer son impression qu’il y a un problème avec son nouveau professeur. Les enfants sont souvent plus résilients que les adultes ne le pensent, et les parents n’ont pas à tout résoudre pour eux.