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Conflit Gaza : Hamas et Israël échangent leurs propositions
La mouvement islamique de résistance Hamas a annoncé que sa délégation de négociation s’est rendue au Caire pour rencontrer des responsables égyptiens afin de suivre l’évolution des négociations et de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
Hamas a déclaré avoir reçu un projet de la part des médiateurs pour reprendre les négociations, qu’elle a traité de manière responsable et positive. Elle a remis sa réponse au projet tôt vendredi matin.
Dans sa réponse, Hamas a accepté de libérer le soldat israélien détenu, le citoyen américain Aidan Alexander, ainsi que les corps de quatre autres personnes ayant la double nationalité.
Le mouvement a affirmé être entièrement prêt à commencer les négociations et à parvenir à un accord global concernant les questions de la deuxième phase, appelant à obliger l’occupation à respecter pleinement ses engagements.
Détails des propositions de cessez-le-feu
Des sources ont révélé que le projet des médiateurs, comprenant quatre points, a été remis à Hamas et à Israël jeudi à Doha. Ce projet constituait un cadre de travail pour parvenir à un cessez-le-feu permanent.
- Hamas libérerait cinq prisonniers israéliens vivants, dont Aidan Alexander, en échange de la libération de plusieurs prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
- Il est prévu de commencer des négociations indirectes dans les 50 jours pour parvenir à un cessez-le-feu permanent et un échange de prisonniers.
- Le projet insiste sur la continuité des mesures convenues lors de la première phase concernant l’entrée des aides humanitaires et l’arrêt des opérations militaires.
- Hamas a demandé des modifications au projet, soulignant qu’il devrait faire partie intégrante de l’accord du 17 janvier et que l’occupation devrait appliquer ce qui reste de la première phase, rouvrir les passages, permettre l’entrée d’aides et de reconstruction, et se retirer de l’axe Philadelphie.
Dans sa réponse, le mouvement a également stipulé que le retour des habitants de Gaza de l’étranger via le passage de Rafah devrait se faire sans restrictions, ainsi que la suppression des points de contrôle pour les véhicules sur la route Salah al-Din dans l’axe Netzarim.
Réponse israélienne
En réponse, Israël a remis sa réponse vendredi soir après avoir apporté plusieurs modifications, augmentant le nombre de prisonniers à libérer à 11 vivants et 16 corps de prisonniers israéliens.
Israël a proposé de libérer 120 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité, 1110 prisonniers de Gaza et 160 dépouilles de martyrs palestiniens.
Les sources indiquent qu’Israël a réduit la période des négociations indirectes à 40 jours et a lié les modifications israéliennes au début des négociations sur un cessez-le-feu permanent à la réception de preuves de vie concernant les autres prisonniers israéliens.
Tel Aviv a évité de mentionner dans sa réponse un retrait complet de la bande de Gaza.
Position des États-Unis
Le président américain, Donald Trump, a déclaré que les parties concernées étaient en plein milieu des négociations pour la libération des détenus de Gaza.
Il a exprimé l’espoir que les efforts en cours conduisent à de bons résultats, tout en décrivant la situation comme complexe.
Le médiateur américain, Stephen Wittekov, et le Conseil de sécurité nationale américain ont annoncé que Washington avait proposé de réduire les écarts afin d’étendre le cessez-le-feu à Gaza au-delà du Ramadan et de Pâques, permettant ainsi des négociations sur un cadre pour un cessez-le-feu permanent.
Le communiqué a indiqué que Hamas libérerait, en vertu de cette proposition, des otages vivants en échange de prisonniers selon des formules précédentes, et que le cessez-le-feu serait prolongé pour permettre la reprise des importantes aides humanitaires.
Les États-Unis s’efforcent de trouver une solution durable à ce conflit lors de l’extension du cessez-le-feu.
Il a été précisé à Hamas, par le biais de partenaires qataris et égyptiens, que ce projet devait être mis en œuvre rapidement, et le mouvement est conscient de l’échéance fixée, Washington répondra en conséquence si ce délai est dépassé.