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Cette semaine, Bakou accueille la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, connue sous le nom de « COP29 ». Les organisateurs vous inciteront à explorer cette capitale fascinante, à apprécier son architecture moderne ainsi que ses vieux quartiers, et à savourer sa gastronomie. Des balades sont également prévues sur les rives de la mer Caspienne, enveloppées d’une ambiance orientale.
Une réalité contrastée
Cependant, derrière ce tableau enchanteur se cache une autre réalité que les visiteurs ne verront peut-être pas. L’économie azerbaïdjanaise dépend fortement des exportations d’énergies fossiles, et les terres sont gravement polluées, compromettant la santé des générations futures.
Liberté et droits humains en question
Il est important de souligner qu’en Azerbaïdjan, la liberté d’expression est quasi inexistante. Le régime d’Ilham Aliyev exerce un contrôle strict sur la population. Un blogueur critique qui a réussi à fuir le pays et à se réfugier en France a échappé à plusieurs tentatives d’assassinat.
Les prisonniers politiques
Les organisateurs de la COP29 ne mentionneront pas non plus les conditions inhumaines dans les prisons de Bakou, où des opposants politiques et des journalistes sont détenus sans accès à leurs familles. Ces prisonniers se trouvent dans des situations dégradantes, privées de tout espoir d’un procès équitable.
Les otages arméniens
En outre, il est à noter que plusieurs otages arméniens, au moins 23, ont été capturés lors de l’invasion militaire du Haut-Karabakh en septembre 2023. Cette attaque a provoqué le déplacement forcé de plus de 100 000 Arméniens. L’Azerbaïdjan ne peut pas prétendre être un pays soucieux du bien-être de ses citoyens tout en maintenant de telles pratiques.
Appel à la conscience
Si vous assistez à la COP29, il est impératif de ne pas ignorer ces injustices. Demandez des rencontres avec les otages arméniens et exigez leur libération. Il est crucial de ne pas rester silencieux face aux crimes commis par ce pays.