Home Actualité Course à la présidence en Tunisie un terrain vide de candidats

Course à la présidence en Tunisie un terrain vide de candidats

by Sara
Course à la présidence en Tunisie un terrain vide de candidats

Course à la présidence en Tunisie : un terrain vide de candidats

Depuis l’annonce par le président tunisien Kais Saied de la date des élections présidentielles, prévues pour le 6 octobre prochain, plusieurs personnalités ont manifesté leur intention de se lancer dans cette course. Cependant, il était peu probable que cette volonté de concourir pour le fauteuil du palais de Carthage ait pour conséquence le rejet des dossiers de la plupart des candidats.

Refus des candidatures

Ceux dont les dossiers ont été rejetés par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) se sont tournés vers le tribunal administratif pour contester cette décision, mais les verdicts de la cour ont suscité beaucoup d’étonnement et de moquerie quant aux justifications avancées pour le rejet des recours.

Politiciens et candidatures

Avant l’annonce de la date des élections, plusieurs politiciens, y compris des personnes incarcérées, ont déclaré leur intention de participer. Parmi eux, on trouve Ibrahim Al Shabi, secrétaire général du Parti républicain, Abir Moussi, présidente du Parti constitutionnel libre, et Ghazi Chaouachi, ancien secrétaire général du Parti du courrant démocratique.

Les défis légaux pour les candidats

Des avocats se sont adressés à l’ISIE pour obtenir des formulaires de soutien populaire au nom de leurs clients, mais leurs demandes ont été repoussées sous prétexte de « l’absence d’un mandat spécial du demandeur de candidature ». Pourtant, le code régissant la profession d’avocat en Tunisie permet aux avocats de représenter leurs clients dans l’obtention de tous les documents nécessaires, y compris ceux auprès de l’ISIE.

Climat politique actuel

D’après le porte-parole du Parti républicain, Wassim Saïd, « la volonté d’exclure leur candidat, Ibrahim Al Shabi, est évidente ». Il a insisté sur le fait qu’il était impossible d’obtenir les documents requis en raison des procédures complexes, soulignant que cela était une stratégie d’exclusion. De plus, il a évoqué que l’environnement général en Tunisie renforce les préoccupations concernant l’intégrité des élections.

Candidatures mouvementées

Malgré que certains candidats aient réussi à obtenir des formulaires de soutien, ils ont annoncé leur retrait une fois les candidatures ouvertes, citant les « conditions draconiennes » imposées par le code électoral. Par exemple, il est exigé de rassembler 10 000 soutiens, dont la moitié doit provenir de 10 circonscriptions électorales différentes.

Pressions et intimidations

Aujourd’hui, les candidats se trouvent face à d’importantes entraves, telles que l’obtention d’un extrait de casier judiciaire, souvent considéré comme un obstacle majeur. Certains ont même dû se tourner vers le juge administratif après avoir échoué à en obtenir un malgré leurs demandes.

Conclusion sur la situation électorale

Le processus d’évaluation des soutiens par l’ISIE a été décrit par certains candidats comme un « cauchemar procédural », ayant entraîné le rejet d’un grand nombre de soutiens pour des raisons considérées comme formelles ou illogiques. De plus, des poursuites judiciaires ont été engagées contre certains candidats, alimentant ainsi les doutes quant à la faisabilité d’une course équitable.

You may also like

Leave a Comment


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.com – Tous droits réservés