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Une étude novatrice menée par l’Université de Groningue et les entreprises Capgemini et Scotty AI s’interroge sur la possibilité d’utiliser des robots pour interroger des témoins dans des affaires criminelles, comme des accidents de voiture ou des cambriolages. Ce projet, qui débute ce mercredi, vise à explorer les implications de l’intelligence artificielle (IA) dans le cadre d’interrogatoires judiciaires.
Un projet ambitieux
Le professeur de droit pénal Laura Peters, impliquée dans cette recherche, souligne que l’équipe s’engage dans une démarche ouverte et flexible. « Nous avons la possibilité de trouver que cela ne fonctionne pas », a-t-elle déclaré. Toutefois, elle estime que l’option d’une utilisation réussie des robots dans ce contexte est tout à fait envisageable.
Les enjeux de l’IA dans le domaine judiciaire
Cette initiative souligne l’importance croissante de l’intelligence artificielle dans le secteur judiciaire. Les chercheurs s’efforcent de déterminer si les robots peuvent non seulement remplacer les enquêteurs humains, mais aussi améliorer la qualité des témoignages recueillis. L’utilisation d’IA pour interroger des témoins pourrait potentiellement réduire les biais humains dans le processus d’interrogation.
Réactions et perspectives
Ce projet suscite diverses réactions au sein de la communauté judiciaire et du grand public. Certains experts expriment des préoccupations quant à l’éthique et à la fiabilité des témoignages recueillis par des machines. D’autres, en revanche, voient cette avancée technologique comme une opportunité d’améliorer l’efficacité des enquêtes criminelles.
Conclusion
Alors que les recherches avancent, le débat sur l’utilisation des robots dans des contextes aussi délicats que les interrogatoires judiciaires ne fait que commencer. Les résultats de cette étude pourraient bien redéfinir les méthodes d’interrogation et l’implication de l’IA dans le système judiciaire.