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Une initiative visant à abolir le langage inclusif dans l’administration et l’éducation à Hambourg a échoué. L’initiative, intitulée « Schluss mit Gendersprache in Verwaltung und Bildung », n’a pas réussi à rassembler le nombre nécessaire de signatures pour être validée.
Le bilan des signatures
Selon le bureau électoral de l’État, l’initiative n’a enregistré que 54.096 signatures valides, alors qu’il en fallait environ 66.000. Sur ce total, 31.722 signatures ont été collectées dans la rue, tandis que 23.374 ont été obtenues par courrier et dans les bureaux d’inscription publics. Toutefois, ces dernières n’ont pas été vérifiées en raison de l’insuffisance du nombre total de signatures.
Les raisons de l’échec
Les organisateurs de l’initiative avaient déjà exprimé des doutes quant à leur capacité à atteindre le seuil requis, prédisant qu’ils ne dépasseraient probablement pas 55.000 à 60.000 signatures. Selon eux, plusieurs facteurs ont contribué à cet échec, notamment la période de collecte des signatures, qui a coïncidé avec les vacances d’été, et une organisation jugée insuffisante par les autorités.
Objectifs de l’initiative
Les initiateurs souhaitaient que l’administration municipale, les établissements d’enseignement et les entreprises publiques de Hambourg abandonnent l’utilisation de caractères spéciaux tels que les astérisques et les deux-points dans leur communication écrite. Cette démarche visait à simplifier le langage et à rendre les documents administratifs plus accessibles.
Réactions et perspectives
La désapprobation du langage inclusif continue de diviser l’opinion publique en Allemagne. Les défenseurs de cette initiative espéraient un large soutien, mais l’absence de mobilisations suffisantes a mis en lumière les défis auxquels ils sont confrontés pour faire évoluer les normes linguistiques.