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Le 24 novembre, la population suisse se prononcera sur l’unification du financement dans le secteur de la santé. La conseillère fédérale, Elisabeth Baume-Schneider, a tenu une conférence de presse récemment pour expliquer les tenants et aboutissants de cette réforme, tout en plaidant pour un vote favorable.
Le contexte du vote
Les citoyens devront décider de l’unification du financement des soins ambulatoires et stationnaires, connue sous le nom d’EFAS. Actuellement, de nombreux électeurs hésitent encore à se prononcer, et les partis politiques sont divisés sur la question.
Selon les dernières études, une personne sur quatre qui votera le 24 novembre n’a pas encore décidé si elle se prononcera pour ou contre cette proposition.
Les détails de la réforme EFAS
La réforme EFAS vise à garantir que tous les services couverts par l’assurance maladie, qu’ils soient dispensés en cabinet médical, à l’hôpital ou en maison de retraite, soient financés selon un même mécanisme. Les cantons devraient prendre en charge au minimum 26,9 % des coûts, tandis que les assureurs ne devraient pas dépasser 73,1 %. Cette mesure est conçue pour éviter les incitations perverses qui nuisent à l’accès aux soins.
Le Conseil fédéral et le Parlement espèrent que cette réforme encouragera les assureurs à promouvoir les traitements plus abordables, ce qui n’est pas suffisamment attractif dans le système actuel. Cependant, les syndicats se sont opposés à cette réforme, craignant une augmentation des primes d’assurance.
Le soutien de Baume-Schneider
Elisabeth Baume-Schneider a réaffirmé à plusieurs reprises lors de sa conférence de presse que cette réforme est essentielle pour éliminer les incitations inappropriées dans le système de santé. Son message est clair : un vote positif est impératif pour améliorer le financement des soins de santé en Suisse.
Divisions au sein des partis
La question du financement de la santé divise également le parti socialiste (PS), dont la direction soutient la réforme, tandis que la base se montre plus sceptique, suivant l’avis des syndicats. Cette division est également visible au sein de la direction du parti, avec des membres ayant des avis divergents sur la réforme.
Alors que la majorité des parlementaires se sont prononcés en faveur de la réforme, le soutien populaire semble plus incertain. La position des différents partis sur cette question pourrait jouer un rôle déterminant lors du vote.