Sommaire
Lors d’un récent événement public à la salle de la Protomoteca au Capitole, Pietro Orlandi, le frère d’Emanuela Orlandi, a abordé les nouvelles pistes concernant la disparition de sa sœur en 1983. Selon lui, la « piste anglaise » est valable et présente de nombreuses coïncidences, bien qu’elle n’explique pas tout.
Déclarations de Pietro Orlandi
Pietro Orlandi a évoqué les éléments clés de cette affaire qui a bouleversé sa famille depuis plus de 41 ans. Il a mentionné la déclaration de Sabrina Minardi, une ancienne amante de « Renatino », qui a témoigné lors de l’enquête dirigée par le procureur Giancarlo Capaldo. Orlandi croit qu’Emanuela a été « restituée » à cause d’un chantage, et que les demandes du ravisseur ont été satisfaites.
La version de Sabrina Minardi
Sabrina Minardi, considérée comme une super-témoin, a déclaré avoir pris en charge Emanuela au Bar Gianicolo, pour la remettre à un prêtre identifié par un chapeau noir. Toutefois, en raison de ses problèmes de dépendance, sa crédibilité a été remise en question. Le procureur Capaldo reste convaincu que le boss De Pedis était impliqué dans l’enlèvement.
Perspectives sur la piste anglaise
Pietro Orlandi a insisté sur la nécessité d’explorer davantage la piste anglaise. Il a révélé avoir échangé des messages avec un homme prétendant être proche des Nar, qui lui aurait dit qu’Emanuela avait été emmenée à Londres. Selon Orlandi, la situation était liée à un chantage, et il souligne qu’Emanuela, en tant que citoyenne vaticane, ne pouvait pas être le principal enjeu d’un tel chantage.
La cassa « des prosciutti »
Lors de la rencontre, Pietro Orlandi a également mentionné l’audition de Monseigneur Valentino Miserachs, l’ancien professeur de chant d’Emanuela. Il a évoqué une « caisse de bois », surnommée la « cassa des prosciutti », contenant des documents sur l’affaire d’Emanuela, que Chaouqui avait amenée à la basilique de Santa Maria Maggiore. Orlandi demande que le secret pontifical soit levé pour permettre la divulgation de ces informations.
La commission d’enquête
L’audience a été ouverte par le sénateur Andrea De Priamo, président de la Commission parlementaire d’enquête, qui s’est montré confiant quant aux travaux de la Commission. Selon lui, les trois entités impliquées, la procure de Rome, la procure vaticane et la Commission bicamérale, doivent travailler ensemble pour fournir un rapport réaliste sur la disparition d’Emanuela Orlandi.