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« Paris est et restera mon seul engagement. » C’est par ces mots qu’Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo et député sous la bannière PS-NFP depuis juillet, a annoncé sa candidature à la Mairie de Paris lors d’une interview publiée ce mardi dans *Le Parisien*. « J’ai décidé d’être candidat à la Mairie de Paris », a-t-il affirmé.
Une annonce à seize mois des élections
Cette décision survient à seize mois des prochaines élections municipales. Emmanuel Grégoire a souligné l’importance de prendre le temps nécessaire pour construire un projet solide, en rassemblant la gauche dans un dialogue fructueux avec les Parisiens. « Seize mois, c’est peu pour une ville aussi complexe et singulière que Paris », a-t-il ajouté.
Les relations avec Anne Hidalgo
La relation entre Grégoire et Anne Hidalgo soulève des interrogations, notamment après sa candidature surprise aux législatives anticipées. Emmanuel Grégoire a déclaré : « Je l’ai accompagnée pendant ses dix années à la tête de la Mairie de Paris, avec une immense fierté et une grande reconnaissance », tout en insistant sur le fait qu’un nouveau cycle s’ouvre et qu’il souhaite l’incarner « en toute liberté ».
Un rassemblement de la gauche sans LFI
Actuellement, Emmanuel Grégoire ne bénéficie pas du soutien du Parti Socialiste, mais il a affirmé qu’il respectera la volonté des militants, soulignant que « c’est d’eux que proviendra la légitimité du ou de la candidate ». Il a également mentionné sa volonté de rassembler certaines forces de gauche, précisant toutefois qu’il n’envisage pas de proposition d’alliance avec La France Insoumise (LFI) en raison de divergences « insurmontables » sur des valeurs fondamentales.
La vision d’un maire réconciliateur
Emmanuel Grégoire aspire à être « le maire de la réconciliation des Parisiens avec leur ville ». Il souhaite instaurer plus de dialogue et de pédagogie dans les décisions municipales, en affirmant que « les Parisiens sont très exigeants et ils ont raison de l’être ! Il faut les écouter, les entendre. »
Les enjeux de logement
Dans sa campagne, le député met l’accent sur le logement, qu’il qualifie de « combat numéro un ». Il cible la droite, qu’il considère comme son principal adversaire politique : « Cette droite […] n’a qu’une obsession : diriger contre les classes populaires et moyennes, et faire reculer la mixité sociale qui fera toujours, aujourd’hui et demain, la force de notre capitale. »