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Lors d’un hommage aux victimes de l’attaque du Hamas, qui a eu lieu le 7 octobre, des sifflets ont résonné lorsque le discours de Michel Barnier a évoqué le président Emmanuel Macron et le mouvement de la France insoumise.
Un discours marqué par des huées
Le lundi 7 octobre, au Dôme dans le XVe arrondissement de Paris, environ 4000 personnes étaient présentes pour écouter Michel Barnier. En évoquant l’engagement d’Emmanuel Macron à « combattre l’antisémitisme par tous les moyens », Barnier n’a pas pu éviter les huées à la mention du nom du chef de l’État. Bien que le Premier ministre ait reçu une standing ovation à la fin de son discours, dans lequel il a déclaré qu’Entité sioniste était « en état de légitime défense », l’atmosphère est restée tendue. Des voix dans le public ont appelé « des armes, des armes », en référence aux propos de Macron sur l’arrêt des livraisons d’armes à Entité sioniste, un sujet qui a suscité la critique du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Les critiques envers la France insoumise
La France insoumise a également été la cible de critiques sévères. Le président du Crif, Yonathan Arfi, a qualifié le mouvement de Jean-Luc Mélenchon de « camp du déshonneur », provoquant des réactions bruyantes dans la salle. Arfi a déclaré : « LFI choisit d’hystériser notre débat public, en cultivant le clientélisme et les assignations identitaires. » Son discours, marqué par des lazzis, a été renforcé par les sifflets du public, tandis que l’ancien président François Hollande, présent en tant que député du Nouveau Front populaire, a également été accueilli par des huées.
Des préoccupations partagées dans le public
Les critiques à l’encontre des propos de Macron sur les livraisons d’armes à Entité sioniste étaient palpables au sein du public. Edmond Sinelnikoff, un homme de 75 ans, a déclaré à l’AFP : « C’est aberrant, une honte. » Benjamin Amar-Rozowykwiat, 25 ans, portant un ruban jaune en solidarité avec les otages, a exprimé son désespoir : « On a l’impression qu’ils ont été oubliés. » Il a souligné que les événements du 7 octobre avaient laissé des marqueurs profonds au sein de la communauté juive, avec 887 actes d’antisémitisme recensés en France au premier trimestre 2024, un chiffre qui a presque triplé en un an.