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Un ancien employé d’une banque en Italie est au cœur d’un scandale d’espionnage bancaire qui a révélé qu’il aurait surveillé environ 3500 comptes en l’espace de 26 mois. Parmi les victimes, on trouve des personnalités de premier plan, y compris la Première ministre Giorgia Meloni, ainsi que d’autres ministres et gouverneurs régionaux.
Un accès inhabituel aux comptes
Les autorités ont découvert ce comportement suspect lors d’un contrôle interne. Les enquêtes ont révélé que l’employé avait effectué près de 7000 consultations sur les comptes de ces 3500 clients, ce qui a soulevé des soupçons quant à ses motivations. En conséquence, une enquête disciplinaire a été ouverte, et le salarié a été renvoyé.
Une enquête en cours
Les enquêteurs se penchent actuellement sur des accusations d’accès abusif aux systèmes informatiques et de tentative d’obtention d’informations. La police a perquisitionné le domicile de l’individu et a saisi des smartphones et des ordinateurs pour approfondir l’enquête et mieux comprendre ses motivations.
Des implications graves
Les médias italiens suggèrent que ce comportement pourrait être lié à des tendances voyeuristes, bien que le nombre élevé d’accès soulève des questions plus sérieuses. Le scandale touche environ 679 agences de la banque Intesa Sanpaolo, qui sont réparties à travers tout le pays.
En outre, l’employé aurait également accédé à des relevés de cartes de crédit, ce qui a permis de suivre les déplacements des personnalités ciblées. Selon les informations rapportées, l’ex-employé a nié avoir téléchargé des données sensibles.