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Étude révèle que l’humanité risque une guerre nucléaire inévitable
Une étude menée par le professeur en énergie, sécurité nationale et politique étrangère, Mathieu Bon, de l’Université de Harvard, met en garde contre le risque croissant d’une guerre nucléaire imminente. Selon lui, des experts et leaders politiques, après avoir joué un rôle clé dans l’évitement d’une catastrophe nucléaire, approchent de la fin de leur carrière politique, laissant l’humanité exposée à une guerre nucléaire dévastatrice inévitable plus que jamais.
Les menaces persistantes de conflits nucléaires
Mathieu Bon souligne les tensions récurrentes, illustrées par l’utilisation d’armes nucléaires lors du conflit entre Moscou et l’Ukraine, la construction par la Chine d’installations de lancement de missiles, les essais continus de la Corée du Nord, les ambitions nucléaires de l’Iran, et les conflits frontaliers indo-pakistanais.
Washington envisage également de renforcer son arsenal nucléaire pour suivre les avancées en intelligence artificielle et en missiles hypersoniques.
Une perspective historique et des chiffres alarmants
L’étude fait référence aux plus de 12 000 armes nucléaires dispersées dans le monde d’ici 2024. Les États-Unis possèdent environ 5 100 têtes nucléaires, la Russie compte environ 5 580, la Chine 500, le Royaume-Uni 225, la France 290. L’Inde et le Pakistan ont ensemble 170 têtes, la Corée du Nord 50, et Entité sioniste environ 200, non confirmées publiquement.
Experts non gouvernementaux pour désamorcer les tensions
Mathieu Bon souligne la nécessité de faciliter des discussions immédiates entre les États-Unis, la Russie, la Chine et la Corée du Nord pour éviter des risques majeurs de conflits. Il préconise un rôle accru des scientifiques pour aborder les questions complexes, y compris les conflits spatiaux et cybernétiques, ainsi que l’intégration de l’intelligence artificielle dans l’arsenal militaire, avec des mécanismes de contrôle pour empêcher des catastrophes incontrôlées.