Sommaire
Alberto Núñez Feijóo, président du Partido Popular (PP), a exprimé des excuses fermes pour ce qu’il qualifie d’« erreur injustifiable » concernant le soutien de son parti à une réforme législative profitant aux membres de l’ETA. Cette réforme, qu’il qualifie de « treta » du gouvernement de Pedro Sánchez, vise à libérer plusieurs détenus condamnés pour des actes terroristes.
Une demande de retrait immédiate
Lors d’une conférence de presse à Guadalajara, Feijóo a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de retirer cette réforme, affirmant que si cela ne se produisait pas, le PSOE serait le seul responsable de cet « affront à la mémoire des victimes ».
Recompenser la dignité
Le leader du PP a demandé une fois de plus au gouvernement de supprimer les amendements qui permettraient d’avancer la libération de 44 prisonniers de l’ETA. Il a présenté ses excuses non seulement au peuple espagnol, mais aussi à l’Association des Victimes du Terrorisme, en appelant Sánchez à « revenir au bon sens » pour restaurer la dignité.
Reconnaissance d’une erreur
Feijóo a avoué que le PP avait commis une grave erreur et a promis de travailler pour atténuer les conséquences de celle-ci. Il a déclaré que l’objectif du PP était de « paraliser cette indécence » et a critiqué la manœuvre parlementaire du gouvernement, la qualifiant d’« énormement basse moralement ».
Appel à la responsabilité du gouvernement
Le président du PP a averti que, si le gouvernement ne retirait pas l’amendement, le Sénat le renverrait, rendant le gouvernement et ses alliés responsables de cet affront. Feijóo a également appelé les socialistes à agir pour éviter qu’ils ne se retrouvent dans une position où ils ne pourraient plus regarder les victimes du terrorisme dans les yeux.
Une question de morale
Affirmant qu’il existe un « abîme moral » entre une erreur de procédure parlementaire et la volonté délibérée de libérer des prisonniers de l’ETA, Feijóo a demandé au PSOE de corriger cette situation pour éviter que cette réforme ne soit oubliée. « Pas tout est acceptable », a-t-il martelé, soulignant l’importance de la mémoire des victimes.