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Une femme a été victime d’une agression à Dallas, au Texas, par un groupe d’immigrants vénézuéliens armés. Cet incident, survenu fin septembre, a suscité des inquiétudes croissantes concernant la sécurité dans la région.
Détails de l’incident
La victime, âgée de 28 ans, a été attaquée alors qu’elle rentrait chez elle, dans le quartier de Bluffview, aux alentours de 22 heures, le 21 septembre. Selon les rapports de police, elle a été contrainte d’entrer dans sa maison, où les assaillants l’ont ligotée tout en lui pointant des armes à feu sur la tête. Les suspects auraient également frappé la femme à la tête avec une arme et proféré des menaces visant à lui couper les doigts.
Les agresseurs ont réussi à s’enfuir avec des bijoux d’une valeur de 70 000 euros, ainsi que plusieurs sacs à main de luxe, notamment des articles de marques comme Gucci et Ferragamo, le téléphone de la victime et des pièces de monnaie provenant d’une boîte en bois.
Arrestations et enquêtes
Le 28 septembre, la police de Dallas a arrêté Manuel Hernandez-Hernandez, âgé de 28 ans, en lien avec cette agression, l’inculpant de vol aggravé. Par la suite, le 3 octobre, un mandat d’arrêt a été exécuté à Irving, au Texas, permettant l’arrestation de trois autres suspects : Yean Brayhan Torrealba-Sanabria (20 ans), Carlos Alberto Martinez-Silva (34 ans) et Wilmer Jesus Colmenares-Gonzalez (27 ans), tous accusés de vol aggravé.
Profil des suspects
Hernandez-Hernandez est un citoyen vénézuélien qui aurait pénétré aux États-Unis en mars dernier, près de la frontière d’El Paso, sans avoir été inspecté par un agent d’immigration. Selon les déclarations des services d’immigration et des douanes (ICE), les trois autres suspects sont également des immigrants illégaux en provenance du Venezuela.
Contexte et implications
Cette agression met en lumière les préoccupations croissantes autour de la sécurité à Dallas, en particulier en ce qui concerne les activités criminelles impliquant des immigrants. La police a lié Hernandez-Hernandez au vol après avoir trouvé son empreinte digitale sur la boîte en bois d’où plusieurs pièces avaient été dérobées. Il aurait également reconnu son implication dans le crime tout en fournissant des noms d’emprunt pour les autres suspects.
Les autorités continuent d’enquêter sur les possibles liens entre ces suspects et des gangs criminels, alors que la situation des migrants au Texas reste un sujet brûlant au sein de l’opinion publique.