Sommaire
Un moment choquant a été capturé dans un pub fréquenté, où un homme a agressé sa partenaire en lui assénant un coup de tête, lui laissant un œil au beurre noir. Lauren Queeley, 33 ans, a courageusement partagé son expérience après avoir été attaquée par son ancien partenaire Jonathan Landry.
Une agression au pub
Les images de vidéosurveillance montrent Landry frappant Lauren au milieu d’un pub bondé à Porthcawl, dans le sud du Pays de Galles. Ce coup de tête, semblable à ceux que l’on voit dans le football, a provoqué un bruit de craquement audible et a laissé Lauren avec un œil au beurre noir pendant plusieurs semaines.
Une relation toxique
Lauren a rencontré Landry, aujourd’hui âgé de 34 ans, au début du mois de mars de l’année dernière, formant un couple peu après. À cette époque, elle était dans un état émotionnel vulnérable et pense que Landry a exploité cette faiblesse pour gagner sa confiance.
Il la complimentait sur son apparence et prétendait partager ses « traumatismes et vulnérabilités ». Lauren soupçonne aujourd’hui que cette tentative de créer un lien plus profond était manipulatrice.
Une spirale de violence
Landry commença à lui faire sentir qu’elle avait de la chance d’être avec lui, insinuant que d’autres femmes désiraient sa compagnie. Son comportement a progressivement évolué vers l’alcoolisme, entraînant des disputes où il était verbalement et physiquement abusif.
Lauren a déclaré : « Chaque fois qu’il était vraiment ivre, il me frappait, me poussait et m’insultait. » Elle se souvient avoir perdu du poids et s’être éloignée de sa famille à cause de cette relation toxique.
Le point de non-retour
Le point de rupture est survenu le 29 mars de cette année, un peu plus d’un an après le début de leur relation. Landry avait tourné le dos à Lauren dans un autre pub où ils avaient rencontré des amis. Lorsqu’elle a cherché à comprendre où il était allé, il l’a qualifiée de « psycho » avant de lui asséner un coup de tête violent.
Les conséquences de l’agression
Après l’agression, Lauren était en proie à une douleur « horrible » tandis que Landry s’éloignait comme si de rien n’était. Son visage a commencé à enfler et elle a subi des ecchymoses sur toute la partie droite de son visage, qui ont duré cinq semaines.
Un ami l’a raccompagnée chez elle, où ils ont trouvé Landry attendant à l’extérieur, se montrant verbalement abusif. Lauren, ne prenant aucun risque, a appelé la police, qui a récupéré les images de vidéosurveillance de l’agression.
Justice rendue
Lauren a été contrainte de se rendre à l’hôpital, ne pouvant pas manger, boire ou parler à cause de l’enflure de son visage. Elle avait des symptômes de commotion cérébrale et craignait que son orbite ne soit fracturée.
Landry a été condamné par le tribunal de Swansea pour coups et blessures. Le procureur a lu la déclaration d’impact de la victime, dans laquelle Lauren exprimait sa colère et sa douleur, se sentant trahie et le cœur brisé.
Un appel à la sensibilisation
Lauren, désormais consciente de l’étendue du passé criminel de Landry, milite pour une plus grande sensibilisation à la loi de Clare, qui permet aux femmes de savoir si leur partenaire a un passé abusif. Elle a déclaré : « J’ai demandé des informations et j’ai été presque malade en découvrant ce que j’ai appris sur cet homme. »
Elle affirme que le cœur de ceux qui lui sont chers a été brisé à plusieurs reprises par cette expérience traumatisante.
Comprendre la loi de Clare
La loi de Clare, également connue sous le nom de Domestic Violence Disclosure Scheme (DVDS), permet aux personnes de savoir si leur partenaire actuel ou ancien a des antécédents de violence. Cette loi porte le nom de Clare Wood, assassinée par son ex-petit ami en 2009, et a été mise en place après une campagne menée par son père, Michael Brown.