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Le G20 s’est ouvert ce lundi au Brésil, marquant une étape cruciale pour les leaders mondiaux. Ce sommet, qui se déroule à Rio de Janeiro, est le dernier pour le président américain Joe Biden, qui a appelé à « soutenir la souveraineté de l’Ukraine » lors de son discours d’ouverture.
Appels à l’action pour l’Ukraine
Lors de la première séance plénière, Joe Biden a exhorté les pays du G20 à soutenir la « souveraineté » de l’Ukraine. Il a appelé « tout le monde » à s’engager dans ce soutien, des déclarations qui prennent un relief particulier alors que les États-Unis ont récemment autorisé l’utilisation de missiles de longue portée par Kiev contre la Russie.
Pression sur le Hamas
Joe Biden a également demandé au G20 d’« augmenter la pression sur le Hamas » pour faciliter un cessez-le-feu avec Israël, tout en réaffirmant son engagement à œuvrer pour un accord avant la fin de son mandat. Ce sommet représente l’une des dernières grandes rencontres internationales pour Biden avant la passation de pouvoir à Donald Trump, un fervent opposant du multilatéralisme.
Tensions entre Lula et Milei
Luiz Inacio Lula da Silva, président du Brésil, espérait orienter le débat vers les questions sociales et économiques, en mettant l’accent sur les « pauvres et les invisibles du monde ». Cependant, les tensions géopolitiques ont rapidement pris le devant de la scène. L’attitude du président argentin Javier Milei, connu pour ses positions ultralibérales et climatosceptiques, suscite des interrogations. Ce lundi, l’Argentine a initialement été le seul pays du G20 à ne pas rejoindre l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté lancée par Lula, avant de changer de cap quelques heures plus tard en adhérant finalement à l’initiative.
Défis climatiques au G20
Les membres du G20, qui représentent 85 % du PIB mondial et 80 % des émissions de gaz à effet de serre, sont également largement attendus sur les questions climatiques. Une source du ministère des Affaires étrangères brésilien a indiqué que certains pays souhaitaient rouvrir le débat sur le climat, alors que le texte de la déclaration finale est déjà préparé pour d’autres nations.