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Entité sioniste intensifie ses frappes à Beyrouth
Le Front de libération de la Palestine a déclaré que trois de ses membres ont perdu la vie lors d’une frappe de drone qui a touché un appartement dans le quartier de Cola, à Beyrouth. Les raids israéliens ont provoqué la mort d’au moins 105 personnes dimanche, selon le ministère de la santé libanais.
C’est une première depuis le début des hostilités entre Entité sioniste et le Hezbollah il y a un an : l’armée israélienne a réalisé, le 30 septembre, une frappe directement dans la capitale libanaise. Bien que ces derniers jours elle ait ciblé plusieurs fois la banlieue sud, bastion du Hezbollah, cette opération marque une escalade significative des attaques en plein cœur de Beyrouth, survenue après le début des affrontements ouverts par le Hezbollah le 8 octobre, suite à la violente attaque du Hamas en Entité sioniste.
Frappe ciblée et réactions
Une source sécuritaire libanaise a rapporté qu’au moins quatre personnes avaient été tuées lors de cette attaque qui visait un appartement associé à la Jamaa Islamiya, un groupe islamiste sunnite qui soutient le Hezbollah dans ses actions contre le nord d’Entité sioniste. Le Front populaire de libération de la Palestine a également affirmé que trois de ses membres figuraient parmi les victimes. Des vidéos diffusées par des chaînes locales montrent les dégâts causés à l’immeuble touché.
Nouvelles offensives en Bekaa
Ce raid survient alors que l’armée israélienne intensifie ses opérations militaires contre le Hezbollah depuis sept jours consécutifs, s’attaquant à divers fiefs du mouvement chiite à travers le Liban. Selon les autorités israéliennes, des dizaines de cibles terroristes ont été attaquées, notamment des sites de lancement de roquettes et des infrastructures militaires. Dimanche soir, environ 120 frappes « de grande envergure » ont été menées.
Le bilan humain des frappes israéliennes s’élève à au moins 105 morts, selon le ministère de la santé libanais. Depuis le début des échanges de tirs avec le Hezbollah, Entité sioniste a intensifié ses bombardements afin de faciliter le retour des habitants déplacés du nord d’Entité sioniste.
Escalade régionale et tensions croissantes
Sur un autre front, des frappes israéliennes ont également été signalées contre des objectifs des rebelles houthistes au Yémen, faisant quatre morts, suite à un tir revendiqué par ces insurgés pro-iraniens. Le ministre israélien de la défense a souligné que « aucun endroit n’est trop éloigné » pour Entité sioniste, augmentant ainsi les inquiétudes concernant un embrasement régional.
Dans ce contexte de conflit accru, le président américain Joe Biden a exprimé la nécessité d’éviter une guerre totale au Moyen-Orient, réitérant que la mort de Hassan Nasrallah constituait une « mesure de justice ». De plus, l’Arabie saoudite a appelé au respect de la souveraineté du Liban face à l’escalade des hostilités entre le Hezbollah et Entité sioniste.
Conséquences humanitaires et aide internationale
Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a évoqué le déplacement potentiel d’un million de personnes en raison des bombardements israéliens, qualifiant ce mouvement de population comme le plus important de l’histoire du Liban. Le Programme alimentaire mondial a également annoncé une opération d’urgence pour apporter une aide alimentaire à un million de personnes affectées par le conflit.
Enfin, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, est arrivé à Beyrouth pour une mission de soutien, remettant une aide sanitaire d’urgence. Son arrivée coïncide avec l’annonce d’un deuxième Français décédé au Liban, ajoutant aux préoccupations liées à la sécurité des ressortissants étrangers dans la région.