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Guerre au Proche-Orient : Intensification des attaques
Plus tôt dans l’après-midi, le mouvement islamiste Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes en direction de deux sites militaires israéliens, marquant une escalade significative dans le conflit actuel. Samedi 21 septembre, l’armée israélienne a déclaré que le Hezbollah avait tiré près de 90 roquettes vers l’État hébreu. En réponse, elle a affirmé avoir ciblé des milliers de rampes de lancement de roquettes au Liban, prêtes à être utilisées.
Tir de roquettes et impacts environnementaux
Les médias israéliens, incluant le journal Haaretz, rapportent que des feux de végétation se sont déclarés au nord d’Entité sioniste suite à la chute des roquettes. Cette situation souligne la gravité continue du climat de violence dans la région.
Réaction du gouvernement libanais face aux frappes israéliennes
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a annulé sa participation à l’Assemblée générale de l’ONU à New York en raison des frappes israéliennes récentes. Dans un communiqué, il a appelé à la fin des « terribles massacres », alors que depuis mardi, les attaques israéliennes, ou celles qui lui sont attribuées, ont causé plus de 70 morts et 3 000 blessés au Liban.
Attaques meurtrières à Gaza
Une nouvelle frappe israélienne a touché une école à Gaza, faisant au moins 21 morts samedi, dont 13 enfants et six femmes, et provoquant plus de 30 blessés, selon le porte-parole de la Défense civile de Gaza. Des milliers de personnes déplacées par le conflit avaient cherché refuge dans cet établissement. L’armée israélienne, pour sa part, a justifié cette opération en indiquant qu’elle visait un « centre de commandement et de contrôle du Hamas » tout en cherchant à minimiser les risques pour les civils. Elle accuse le Hamas de violer la loi internationale en opérant depuis des infrastructures civiles.
Frappes près de Beyrouth : pertes humaines
Une frappe israélienne près de Beyrouth vendredi a entraîné la mort de 37 personnes, visant une réunion souterraine du commandement de l’unité d’élite du Hezbollah, Al-Radwan. Le Hezbollah a confirmé que 16 de ses membres, y compris deux commandants, Ibrahim Aqil et Ahmad Mahmoud Wehbé, avaient été tués lors de cette attaque. Ces événements tragiques mettent en lumière l’escalade des hostilités dans cette région déjà dévastée par plusieurs conflits.