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Hommage à Walid Dacca, « Samidoun » défie sa dissolution à Paris
Le martyr du prisonnier palestinien Walid Dacca, décédé il y a deux semaines après 38 ans dans les geôles de l’occupation israélienne, continue de susciter l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme et des associations militant pour la cause palestinienne jusqu’à présent.
Un hommage symbolique à la résistance
Cette semaine, des activistes du réseau « Samidoun » pour la défense des prisonniers ont installé des banderoles de plus de 18 mètres au cœur d’un quartier ouvrier de Paris pour saluer la lutte et le combat de Dacca, et honorer sa mémoire. Le réseau et Amnesty International continuent de dénoncer la souffrance des prisonniers palestiniens victimes de négligence médicale délibérée dans les geôles de l’occupation.
Le combat contre l’oubli
Le réseau « Samidoun » et les organisations internationales maintiennent leur engagement pour rendre hommage à Dacca et aux autres prisonniers dans diverses initiatives, y compris un projet de traduction visant à diffuser les écrits des prisonniers pour comprendre leurs analyses politiques. En parallèle, le président de la branche française d’Amnesty International insiste sur la nécessité d’une prise en charge médicale adéquate pour les détenus malades, conformément au droit international.
Menaces de dissolution
Des menaces pèsent sur le réseau « Samidoun », avec des appels à sa dissolution, tandis que certains militants ont été convoqués par les agences de lutte contre le terrorisme pour leur soutien à la résistance palestinienne. Dans ce contexte tendu, l’organisation doit faire face à une situation complexe en Allemagne, où elle est interdite, et à des pressions en France.
Réclamations pour la restitution du corps
Alors que les autorités israéliennes refusent de restituer le corps de Dacca à sa famille, Amnesty International France considère cela comme une violation flagrante du droit international. L’organisation appelle depuis longtemps à la libération du prisonnier pour des raisons humanitaires, soulignant l’urgence de traiter les détenus palestiniens avec dignité.
Un combat pour la mémoire et la justice
La résistance ne se contente pas de ceux emprisonnés, mais s’étend à ceux dont les corps ne sont pas restitués, qu’ils soient des résistants capturés vivants ou des martyrs tombés en détention. La lutte pour la libération de la Palestine se poursuit, dans la mémoire des héros et des opprimés.