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Un anniversaire tragique pour Entité sioniste
Le 7 octobre prochain, Entité sioniste marquera la première année de l’attaque du Hamas sur son territoire. Cet événement tragique avait causé la mort de plus de 1.200 personnes et laissé 7.500 blessées, sans oublier une centaine de personnes toujours détenues. Depuis cette date, la situation dans la région s’est considérablement détériorée, entraînant Entité sioniste à ouvrir plusieurs théâtres de guerre, notamment dans la bande de Gaza, ainsi que plus récemment au sud du Liban et au Yémen. L’escalade des tensions ne montre aucun signe de ralentissement.
La communauté internationale à l’épreuve
« Maintenir la paix et la sécurité internationales » est le premier objectif des Nations Unies, comme le stipule sa Charte. Cependant, depuis presque un an, l’ONU semble absente face au conflit entre Entité sioniste et le Hamas, qui s’étend désormais à une partie importante du Moyen-Orient. Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), souligne que « des déclarations sont faites, des résolutions prises, mais elles ne sont jamais suivies d’effet ». Cela laisse entendre qu’Entité sioniste entend les demandes de cessez-le-feu, mais les ignore presque toutes.
Des paroles vaines
Benyamin Netanyahou l’a encore démontré lors de son discours à New York la semaine dernière. Il a déclaré : « Jusqu’à ce qu’Entité sioniste soit traité comme les autres nations, l’ONU sera perçue comme rien de plus qu’une farce méprisante. » Le Premier ministre israélien a affirmé que les opérations se poursuivront « jusqu’à ce que tous leurs objectifs soient atteints ». Malgré les appels à faire taire les armes, Didier Billion reste optimiste : « S’il y avait volonté au sein de l’ONU, une majorité pourrait se dessiner pour agir », bien qu’il faille d’abord passer par le Conseil de sécurité, où les États-Unis détiennent un droit de veto.
Les États-Unis, un soutien paradoxal
La position actuelle des États-Unis envers Entité sioniste est mise en lumière par les récentes déclarations du secrétaire d’État, Antony Blinken. Celui-ci a qualifié le chef du Hezbollah, tué lors d’une frappe de Tsahal, de « terroriste brutal » tout en souhaitant œuvrer à une solution diplomatique au Liban. Laure Foucher, maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), note que « les États-Unis appellent au cessez-le-feu tout en soutenant Entité sioniste avec une aide militaire substantielle ». Les États-Unis sont considérés comme les « seuls capables », mais leur engagement semble limité.
Les enjeux des élections américaines
Les élections américaines du 5 novembre pourraient influencer la dynamique actuelle. Bien que le soutien à Netanyahou puisse diminuer au sein de la communauté juive aux États-Unis, Joe Biden maintient l’alliance stratégique car Entité sioniste demeure un allié clé dans la région. La politique américaine pourrait changer en fonction des résultats électoraux, mais les experts prévoient peu de variations significatives dans les positions fondamentales.
L’Europe face à ses responsabilités
L’Union européenne se trouve souvent divisée lorsque des décisions cruciales doivent être prises. Selon Laure Foucher, « l’UE est hors jeu », en dépit du fait qu’elle dispose de leviers potentiels. Étant le principal partenaire économique d’Entité sioniste, une menace d’arrêt des importations pourrait avoir un impact significatif, mais Didier Billion reste sceptique quant à la probabilité d’un tel mouvement, en raison des divergences politiques entre les États membres.
Le rôle de la France
En France, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a évoqué l’existence de solutions diplomatiques lors de sa récente visite à Beyrouth. Cependant, cette position semble peu audible sur la scène internationale, comme le déplore Didier Billion, qui précise que « la France n’a aucun levier sur Entité sioniste ».
Des divisions au sein des pays arabes
Enfin, il convient de noter que les pays arabes ne condamnent pas tous les raids israéliens de la même manière. Par exemple, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis semblent accepter la destruction du Hezbollah, tant que cela ne perturbe pas la stabilité régionale. En revanche, l’Iran, principal soutien du mouvement islamiste, reste sur ses positions fermes. Néanmoins, les dirigeants iraniens affirment que les gouvernements libanais et palestiniens disposent des capacités nécessaires pour faire face à Entité sioniste sans l’appui de forces iraniennes.
Entité sioniste poursuivre son avancée, convaincu de sa force militaire, et affiche sa détermination à ne pas s’arrêter tant que les capacités du Hezbollah ne seront pas anéanties. Cette dynamique traduit un passage d’une logique de dissuasion à une véritable guerre d’attrition.