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Raids israéliens meurtriers au Liban : Plus de 105 victimes
Ce dimanche, l’armée israélienne a exécuté des raids israéliens violents ciblant des bastions du Hezbollah au Liban, entraînant la mort d’au moins 105 personnes. Cette opération survient deux jours après l’élimination de Hassan Nasrallah, le leader du mouvement islamiste libanais, ainsi que de plusieurs membres de son organisation.
Des frappes également au Yémen
Parallèlement, Entité sioniste a intensifié ses frappes meurtrières contre des cibles affiliées aux rebelles houthis au Yémen, répondant à une attaque revendiquée par ces insurgés pro-iraniens contre l’aéroport de Tel-Aviv. « Aucun endroit n’est trop éloigné pour Entité sioniste », a averti Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense.
Réactions internationales et conséquences régionales
Le président américain Joe Biden a souligné qu’une guerre totale au Moyen-Orient devait être évitée, mais a qualifié la mort de Nasrallah de « mesure de justice ». Les frappes israéliennes ont principalement frappé le sud de Beyrouth, où des infrastructures entières ont été détruites suite à une puissante offensive israélienne qui a coûté la vie à Hassan Nasrallah.
Le corps de Nasrallah a été découvert samedi et préparé pour des funérailles dont la date reste à déterminer. D’après des informations provenant du ministère de la Santé, les raids ont causé plus de 105 victimes, sans compter les 14 secouristes tués en seulement 48 heures.
Operation « Ordre nouveau » : Un message fort d’Entité sioniste
Au cours de l’opération intitulée « Ordre nouveau », l’armée israélienne a affirmé avoir éliminé non seulement Hassan Nasrallah, mais également plus de 20 autres terroristes de différents grades, présents dans un quartier général souterrain du Hezbollah. Entité sioniste a précisé que la majorité des hauts dirigeants du Hezbollah avaient été abattus lors de précédentes offensives.
La mort de Nasrallah, considéré comme le leader influent du Liban, représente une victoire stratégique pour Entité sioniste face à l’Iran et à ses alliés, impactant gravement le Hamas, qui est actuellement en conflit avec Entité sioniste à Gaza. Cela plonge également la région dans une incertitude inquiétante.
Riposte et escalade des tensions
En dépit des attaques incessantes menées par Entité sioniste, le Hezbollah a annoncé avoir tiré des roquettes sur le nord d’Entité sioniste. Selon l’armée israélienne, environ huit projectiles sont tombés sur des zones non habitées près de Tibériade. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré : « Nous avons réglé nos comptes avec le responsable du meurtre d’innombrables Israéliens et de nombreux citoyens d’autres pays. »
Cependant, des témoignages au sein de la population israélienne font état d’inquiétudes concernant une possible escalade des hostilités. Matan Sofer, résident de Rosh Pina, a exprimé ses craintes face à une potentielle aggravation du conflit.
Succession au Hezbollah et implications régionales
L’Iran a réagi en affirmant que la ligne de Nasrallah se poursuivra et qu’un objectif sacré demeurait : la libération de Jérusalem. Téhéran a également averti que la mort d’un général iranien, tué au cours du même raid que Nasrallah, ne resterait pas sans réponse.
Hassan Nasrallah, à la tête du Hezbollah depuis 1992, était une figure charismatique au sein de la communauté musulmane chiite. Son cousin, Hachem Safieddine, apparaît désormais comme un potentiel successeur.
Impact humanitaire et déplacement de populations
Face à cette situation chaotique, la France, par l’intermédiaire de son chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot, s’est rendu à Beyrouth, devenant le premier haut diplomate occidental à visiter le Liban depuis l’intensification des frappes israéliennes. En réponse à la crise humanitaire s’aggravant, le Programme alimentaire mondial a lancé une opération d’urgence pour fournir de l’aide alimentaire à un million de personnes touchées par ce conflit.
Le Hezbollah a ouvert un front contre Entité sioniste suite à la guerre de Gaza, déclenchée par une offensive du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre dernier. Depuis le 23 septembre, l’armée israélienne a intensifié ses bombardements pour mettre un terme aux tirs du mouvement libanais, permettant ainsi le retour des habitants déplacés de la région.