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Entité sioniste lance une invasion terrestre au Liban contre le Hezbollah
L’invasion terrestre d’Entité sioniste au Liban, longtemps anticipée, a apparemment débuté dans les premières heures du mardi. L’armée israélienne a confirmé avoir initié des assauts terrestres « limités » ciblant le Hezbollah dans des zones proches de la frontière.
Une escalade inquiétante du conflit
Cette incursion marque une intensification des hostilités au Moyen-Orient, près d’un an après l’attaque du Hamas palestinien sur des localités israéliennes, qui avait conduit Entité sioniste à imposer un siège complet de la bande de Gaza. Cette situation pourrait potentiellement entraîner une implication directe des États-Unis, allié d’Entité sioniste, et de l’Iran dans ce conflit.
Des assauts ciblés contre le Hezbollah
Dans un communiqué officiel, l’armée israélienne a annoncé le lancement d’assauts terrestres « localisés et ciblés », basés sur des renseignements précis, contre des villages libanais que Tsahal considère comme présentant une « menace immédiate » pour les communautés israéliennes situées au nord de l’État hébreu. En soutien aux troupes au sol, l’aviation et l’artillerie israéliennes ont effectué des frappes ciblées.
Des habitants d’Aïta El-Chaab, ville frontalière, ont rapporté des bombardements intenses, accompagnés d’une forte présence d’hélicoptères et de drones. Selon des sources sécuritaires palestiniennes, une frappe israélienne a touché un bâtiment dans le camp de réfugiés d’Aïn El-Hilweh, visant Mounir Maqdah, commandant de la branche libanaise des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa. Il s’agit de la première attaque d’Entité sioniste sur ce camp, le plus peuplé de réfugiés palestiniens au Liban, depuis le début des affrontements avec le Hezbollah en octobre dernier.
Des bombardements massifs et des conséquences tragiques
Les assauts terrestres israéliens surviennent après deux semaines de bombardements intensifs sur tout le Liban. Les autorités locales rapportent que ces frappes ont causé plus de 1 000 décès parmi les civils et forcé plus d’un million de Libanais à fuir. Un journaliste a observé des explosions puissantes alors que l’armée israélienne demandait aux résidents d’évacuer la zone, invoquant la présence d’infrastructures du Hezbollah.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a indiqué que cette nouvelle phase de guerre le long de la frontière sud du Liban commencerait bientôt, promettant d’utiliser « tous les moyens nécessaires » pour protéger les citoyens israéliens face aux menaces du Hezbollah.
Retrait de l’armée libanaise et réactions internationales
Une source sécuritaire libanaise a rapporté que l’armée libanaise s’est éloignée de cinq kilomètres de ses positions le long de la frontière avec Entité sioniste, mais cette information reste à confirmer. Traditionnellement, l’armée libanaise évite de s’impliquer dans les conflits directs avec Entité sioniste.
Peu avant le début des assauts, le président américain Joe Biden a appelé à un cessez-le-feu, exprimant son inquiétude face à l’escalade. Les États-Unis et la France ont proposé un cessez-le-feu de 21 jours, mais Entité sioniste a rejeté cette proposition.
Les répercussions de l’assassinat de Hassan Nasrallah
L’assassinat de Hassan Nasrallah, leader emblématique du Hezbollah, représente un coup dur pour le groupe et pour Téhéran. Le chef adjoint du Hezbollah a déclaré que les forces étaient prêtes à s’engager dans des affrontements terrestres et qu’un nouveau secrétaire général serait désigné prochainement.
De son côté, Benjamin Netanyahu a averti l’Iran que rien ne resterait hors de portée d’Entité sioniste pour « protéger notre peuple et notre pays ». Dans une vidéo adressée au peuple iranien, il a accusé Téhéran d’accroître les tensions dans la région, tandis que l’Iran a promis de répondre aux « actes criminels » d’Entité sioniste.
Cette situation explosive dans la région souligne les enjeux complexes et les ramifications géopolitiques qui entourent actuellement le conflit au Liban et au Moyen-Orient.