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Jour de la Terre à Gaza: Entre la vie et le départ forcé
Dans le cadre d’une guerre israélienne féroce dans la bande de Gaza, qui approche de son septième mois, l’anniversaire du « Jour de la Terre » palestinien, célébré par les habitants de Gaza le 30 mars de chaque année, survient. Cette année, les Gazaouis célèbrent en versant leur sang et en exprimant leur détermination à rester sur leurs terres, à protéger leurs biens et à rejeter les plans de déplacement.
Résistance face à l’occupation
Le prédicateur et professeur d’histoire Nader Abu Sharkh déclare à Al Jazeera Net : « Nous célébrons le Jour de la Terre tout en vivant une véritable catastrophe à Gaza. L’occupation n’a pas seulement confisqué nos terres comme en 1967, elle s’est enfoncée dans notre sang. »
Il ajoute : « Cette commémoration revêt une saveur particulière pour nous à Gaza, alors que nous faisons face à une extermination. Cependant, nous restons debout et lançons au monde, qui reste impassible face aux crimes de l’occupation, notre ancrage à la terre, notre détermination à rester, et à ne pas abandonner un grain de notre sol. »
Détermination inébranlable
D’un autre côté, Raafat Abu Wadi, un déplacé du quartier Zeitoon à Gaza vivant dans une tente à Rafah, déclare : « Nous ne partons pas. Nous resterons ici, qu’Entité sioniste le veuille ou non. »
Dans une tente voisine, Um Ramy Abu Wadi, installée après avoir été déplacée maintes fois de sa maison dans le quartier Zeitoon à Gaza, affirme : « Nous voulons rentrer chez nous, nous ne voulons pas partir et laisser notre pays aux Juifs. Nous mourrons ici et ne renoncerons pas à nos terres. »
Commémoration annuelle
Le 30 mars de chaque année, les Palestiniens, qu’ils soient dans les territoires occupés ou en exil, commémorent la Journée de la Terre, dont les événements remontent à 1976, lorsque les Palestiniens de l’intérieur ont résisté à la confiscation par le gouvernement d’occupation de milliers de dunums de leurs terres dans la région de Galilée. Cette confrontation a entraîné le martyre de six d’entre eux, ainsi que des dizaines de blessés et de détenus.