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La Commission Européenne est actuellement dans une position délicate, semblable à un château de cartes, où la chute d’une pièce maîtresse entraîne l’effondrement de l’ensemble. C’est ce qui s’est produit ces dernières semaines avec l’absence d’Ursula von der Leyen, souffrante d’une pneumonie, laissant la Commission dans une situation de vulnérabilité.
Une présidence vacante
Lorsque la présidente de la Commission a constitué son équipe, il était déjà évident que son leadership serait centralisé. À Bruxelles, toutes les décisions passent par Ursula von der Leyen, ce qui pose des risques majeurs. Son absence a donné l’impression que l’Union Européenne était désemparée, alors qu’elle se remet d’une période de vacances et attend sa reprise officielle lors du Forum Économique Mondial à Davos la semaine prochaine.
Une relève insuffisante
Teresa Ribera, qui a pris temporairement les rênes du Collège des Commissaires, ne peut pas se substituer à von der Leyen. Bien que ce soit la première fois depuis 1999 qu’une telle situation se présente, il est clair que Ribera, tout comme d’autres figures importantes comme Stéphane Séjourné, Hena Virkkunen ou Maros Sefcovic, n’ont pas l’autorité requise pour positionner l’UE sur des sujets cruciaux.
La nécessité de transparence
Un autre point de critique concerne l’opacité entourant la santé de la présidente. Son équipe a caché le fait qu’elle avait été hospitalisée pendant une semaine, alors que la question de son retour préoccupait de nombreux observateurs. Les autorités commissionnaires n’ont pas jugé nécessaire d’informer le public sur cette situation, ce qui a suscité de vives critiques.
Un contexte international complexe
Dans le même temps, des enjeux internationaux pressants se présentent. Donald Trump, qui s’apprête à retrouver le Bureau Ovale, pose de nouvelles exigences pour l’Europe. Par exemple, il a demandé aux alliés européens de l’OTAN d’augmenter leur dépense de défense à 5% du PIB, une demande jugée irréaliste par de nombreux pays, même ceux qui investissent massivement comme la Pologne.
Réaction timide de l’UE
Par ailleurs, la question de Groenland, territoire sous contrôle danois, est déjà sur la table, avec une réaction plutôt timide de l’UE. La déclaration de l’UE, par le biais de sa Haute Représentante, Kaja Kallas, a été de dire que l’intégrité territoriale devait être respectée, tout en minimisant les menaces passées de Trump.
Un leadership en crise
Le silence de la Commission face à des provocations d’acteurs comme Elon Musk indique un manque de réponse coordonnée. Les experts soulignent qu’il est essentiel pour l’UE d’adopter une posture proactive, surtout dans un contexte mondial en mutation rapide. En l’absence d’Ursula von der Leyen, la Commission semble manquer de poids pour affronter ces défis.
Conclusion sur l’absence de Von der Leyen
Sans la direction claire de von der Leyen, les institutions européennes apparaissent désorganisées et incapables de répondre adéquatement aux crises actuelles. La situation met en lumière la nécessité d’une meilleure délégation des responsabilités au sein de la Commission Européenne, afin d’éviter de se retrouver dans une telle impasse à l’avenir.