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La majorité de la Première Chambre des Pays-Bas a voté contre la loi d’urgence sur l’asile, un projet sur lequel le gouvernement comptait beaucoup. Cette décision est perçue comme un signal fort pour le cabinet dirigé par Dick Schoof, qui doit désormais envisager un « plan B ».
Un vote révélateur
Dans la nuit dernière, vers 00h30, plusieurs partis, dont GroenLinks-PvdA, CDA, D66, SP, ChristenUnie, Partij voor de Dieren, Volt, SGP et OPNL, ont exprimé leur désaccord avec l’introduction de cette loi d’urgence. Le gouvernement espérait pouvoir déclarer une crise d’asile ce mois-ci et mettre en place des mesures strictes. Cependant, la majorité des membres de la Première Chambre a jugé cette approche « indésirable » et a insisté sur la nécessité d’une alternative.
Le besoin de soutien parlementaire
Bien que le cabinet puisse toujours choisir d’utiliser le droit d’urgence, il doit obtenir le soutien des deux chambres pour poursuivre de telles mesures. Ce soutien a été obtenu avec difficulté à la Chambre des représentants, où la coalition détient une majorité. Toutefois, des doutes subsistent concernant la base juridique de ces mesures. Le leader du PVV, Geert Wilders, a averti qu’il y aurait un « problème » si le gouvernement ne choisissait pas cette voie d’urgence.
Un plan d’action contesté
Lors d’un débat avec la Première Chambre, le Premier ministre Schoof a déclaré qu’il n’existait pas d’alternative à la loi d’urgence. Il reste convaincu de la nécessité de déclarer une crise d’asile et de suspendre la législation actuelle sur l’asile. Cette position a suscité des inquiétudes au sein de la Chambre, particulièrement parmi le CDA et le SGP, qui ont d’abord hésité à s’exprimer sur l’utilisation du droit d’urgence.
Un signal clair pour le gouvernement
Le sénateur Peter Schalk a souligné qu’il était crucial d’envoyer un « signal important » au gouvernement, qui, selon lui, « ne semble pas se déplacer » sur cette question. Le Premier ministre a reconnu que la décision de la Première Chambre aurait un impact sur la suite des événements. « C’est bien entendu un signal important », a-t-il déclaré.