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Le 31 juillet 1914, une chaude soirée d’été à Paris, Jean Jaurès, figure emblématique du socialisme français, se retrouve au restaurant du Croissant, rue Montmartre. Entouré de députés socialistes, de journalistes et d’amis, l’ambiance est tendue car l’ombre de la guerre plane sur l’Europe. L’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, survenu un mois auparavant, avait déjà exacerbé les tensions entre les nations.
L’optimisme de Jaurès
Malgré la menace grandissante, Jaurès reste convaincu qu’une issue pacifique est encore possible. Il plaide pour l’unité des socialistes allemands et français et suggère d’organiser une grève générale pour empêcher le conflit. Son optimisme est un trait marquant de sa personnalité et de sa vision politique.
Le drame
À 21h40, alors qu’il discute avec ses proches, un homme armé d’un pistolet surgit et tire deux balles en pleine figure de Jaurès. La panique s’empare alors des convives et une femme hurle : « Ils ont tué Jaurès ! » L’impact de cet assassinat sera immédiat et dévastateur.
Conséquences tragiques
L’assassinat de Jaurès marque un tournant décisif. Le 4 août 1914, la France déclare la guerre. C’est également le jour des obsèques de Jaurès, qui laisse derrière lui un héritage politique incommensurable. Son décès symbolise la fin d’une époque, alors que la guerre mondiale se profile à l’horizon.
Un héritage durable
Jean Jaurès est souvent cité comme un martyr du socialisme et sa mort a déclenché une onde de choc au sein de la gauche française. À travers ses écrits et sa lutte pour la paix, il a laissé une empreinte indélébile sur le mouvement socialiste et sur l’histoire politique de la France.