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Le Parti socialiste (PS) a clarifié sa position quant à l’éventualité d’un membre entrant dans un gouvernement qui ne serait pas de gauche. Selon des sources internes, cette décision est qualifiée de « logique » car le PS ne soutiendrait pas un tel exécutif.
Clarification de la position du PS
À une époque marquée par de nombreuses incertitudes, notamment le choix du futur Premier ministre, le PS a adopté une ligne ferme. Si un socialiste acceptait un ministère dans un gouvernement jugé *« pas de gauche »*, il serait immédiatement soumis à une procédure d’exclusion. Cette mesure est conforme aux statuts du parti, qui stipulent une exclusion *« automatique »* dans de telles circonstances.
Unité au sein du Parti socialiste
Un cadre d’un des deux courants minoritaires a déclaré que *« c’est logique »* d’adopter cette position. Selon lui, il serait incohérent d’avoir un ministre socialiste tout en maintenant deux groupes PS dans l’opposition à l’Assemblée nationale et au Sénat. Par ailleurs, toutes les personnalités socialistes ayant intégré un gouvernement d’Emmanuel Macron depuis 2017 ont déjà été exclues du PS.
Plans d’action du PS
Depuis la chute du gouvernement de Michel Barnier début décembre, le PS a fait preuve d’une rare unité. Les trois courants du parti, y compris celui de la direction et les deux minoritaires, sont en phase concernant la stratégie à adopter. Deux plans ont été envisagés : un plan A pour obtenir la nomination d’un Premier ministre de gauche et participer à son gouvernement, et un plan B qui consisterait à négocier une promesse de *« non-censure »*, en insistant sur l’interdiction de l’article 49.3 si le futur locataire de Matignon provient des rangs macronistes et de la droite.