Sommaire
Le 7 octobre 2023, la vie d’Alon Gat et de sa famille bascule. Sa femme, Yarden, se laisse prendre en otage par des terroristes du Hamas pour protéger leur fille, Geffen. Ce jour-là, Entité sioniste célèbre une fête joyeuse, mais pour Alon et de nombreux compatriotes, cela se transforme en un véritable cauchemar.
Une attaque tragique
Alors qu’Entité sioniste célèbre le Freudenfest de la Torah, des terroristes de l’islamiste Hamas lancent une attaque sur le sud du pays, tuant de nombreuses personnes et enlevant environ 240 otages. Parmi eux se trouvent Yarden, la mère de Geffen, âgée de trois ans, et la sœur d’Alon, Carmel. Au cours d’une intervention dans l’émission de Markus Lanz, il partage le sort tragique de sa famille, évoquant la perte de sa mère, victime de la violence des terroristes.
Le combat pour la survie
Résidant à Tel Aviv, Alon Gat et sa famille avaient cherché à protéger leur enfant des menaces constantes du Hamas. Leur kibboutz est situé près de la frontière avec Gaza, un endroit où la peur du terrorisme est omniprésente. Après une soirée de célébration le 6 octobre, la famille se prépare à dormir, mais à 6h49 le lendemain, l’alarme retentit. Ils se réfugient dans leur abri anti-aérien, mais l’horreur ne fait que commencer.
Après quatre heures d’attente, les terroristes forcent leur entrée. Alon raconte : « Quand j’ai réalisé que les terroristes étaient dans notre maison, j’ai éteint les lumières pour plonger la pièce dans l’obscurité. J’ai tenté de cacher Geffen sous une couverture, tandis que je me tenais devant la porte, prêt à protéger ma famille. »
Une fuite désespérée
Alon est capturé et emmené dans un véhicule avec sa femme et sa fille. À un moment, ils parviennent à s’échapper juste avant d’atteindre la frontière de Gaza. Avec Yarden, ils sautent du véhicule et commencent à courir. Yarden, consciente du danger, passe Geffen à Alon, espérant qu’il puisse les mener en sécurité. Elle est finalement capturée et devient otage du Hamas pendant 50 jours.
La lutte pour la liberté
En attendant, Alon trouve refuge dans un trou avec sa fille, où ils passent huit heures cachés. Il se rappelle que Geffen était calme, s’inquiétant seulement du manque d’eau. Lorsque la nuit tombe, ils entreprennent le retour vers leur kibboutz, un parcours de huit kilomètres à pied, pieds nus. À son arrivée, Alon découvre que son village a été dévasté : « Imaginez être chez vous, entendre des roquettes, puis voir des terroristes entrer et tuer vos proches. C’était la réalité du 7 octobre. »
Le retour à la réalité
Après des mois de négociations, Yarden est finalement libérée. Alon la retrouve en vie, mais elle porte les marques de son calvaire. « Elle a été maltraitée, violée et torturée. Ce n’était plus elle, » partage-t-il avec douleur. Bien qu’il soit heureux de retrouver sa femme et sa fille, il ne peut s’empêcher de penser aux autres otages, y compris sa sœur.
Un avenir incertain
Lors de son entretien avec Markus Lanz, Alon répond à la question de savoir s’il est possible de retrouver une vie normale après de telles épreuves : « Depuis plus d’un an, il n’y a plus de normalité pour moi. Comment pourrais-je vivre normalement alors que mes amis, mes voisins, et des membres de mon kibboutz sont encore captifs du Hamas ? » Il lance un appel à l’action : « Nous devons libérer ces innocents et éliminer les terroristes pour construire une vie meilleure dans la région. »