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Le siège israélien de Gaza : une crise humanitaire alarmante
Selon des sources, l’armée d’occupation israélienne isole le nord de Gaza de la ville de Gaza en établissant des contrôles avec des véhicules blindés et un soutien aérien de drones, au milieu d’une détérioration humanitaire grave.
Les sources rapportent que l’armée israélienne a érigé des barrages en terre sur les principales routes entre la ville de Gaza et le nord de la bande, et qu’elle a détruit des dizaines de maisons dans le camp de Jabalia à l’aide de robots explosifs.
Les opérations israéliennes se poursuivent pour le huitième jour consécutif dans le nord de Gaza, avec des renforts envoyés par les forces d’occupation.
Il est également signalé que l’armée d’occupation isole des dizaines de milliers de familles restantes dans les zones de Jabalia et dans le nord de la bande, interdisant l’entrée de l’aide alimentaire pour les habitants du nord de Gaza, ce qui pourrait entraîner une nouvelle famine.
Un grand nombre de corps restent non récupérés dans les zones du nord de la bande en raison des frappes ciblées sur les équipes médicales et les ambulances.
Une nouvelle forme d’extermination
Dans ce contexte, le bureau des médias gouvernementaux à Gaza a déclaré que l’armée israélienne intensifie ses pratiques de génocide dans le camp de Jabalia et dans la province du nord de Gaza.
Le bureau a affirmé que l’armée cherche à transformer le nord de Gaza en une zone de désolation dans le cadre d’un plan de déplacement de la population.
Il a été souligné que l’armée commet des crimes contre l’humanité en ciblant délibérément les centres de déplacement et d’hébergement ainsi que les rassemblements d’enfants et de femmes.
Le bureau a accusé l’armée d’occupation de détruire le système de santé en rendant les hôpitaux du nord de Gaza non fonctionnels, empêchant les équipes d’ambulance et de défense civile de récupérer plus de 75 corps.
Un communiqué commun des factions palestiniennes a déclaré que « la guerre d’extermination contre les habitants du nord de Gaza est un terrorisme flagrant exercé par l’occupant israélien ».
Le communiqué a précisé que cette guerre d’extermination vise à se venger de ceux qui ont refusé de quitter leurs foyers et prépare le terrain pour un plan de déplacement.
Un état de catastrophe
Le directeur général du ministère de la santé palestinienne à Gaza, Munir al-Barsh, a appelé les organisations internationales à protéger les équipes médicales dans le nord de la bande.
Il a décrit la situation dans les hôpitaux du nord comme « catastrophique », notant que l’occupant a fermé tous les centres de soins primaires, laissant des familles entières assiégées sans accès à l’eau, à la nourriture et aux médicaments.
Al-Barsh a salué le refus des équipes médicales de se conformer à la décision de l’occupant d’évacuer les hôpitaux.
De plus, Hossam Abu Safiya, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, a déclaré que les quantités limitées de carburant qui ont été introduites samedi dans les trois principaux hôpitaux de la province nord ne suffisent que pour quelques jours, face aux attaques terrestres et à l’encerclement.
Les trois principaux hôpitaux de la province continuent de faire face à une pression extrême en raison de l’afflux constant de blessés et de martyrs, malgré l’entrée de quantités limitées de carburant.
Abu Safiya a indiqué que le nord de Gaza avait reçu environ 20 000 litres de carburant, ce qui ne suffira qu’à faire fonctionner l’hôpital Kamal Adwan pendant 10 jours au minimum, et ne répond pas aux besoins des deux autres hôpitaux pour 5 jours.
Une situation alarmante
Cette entrée limitée de carburant intervient après plus de cinq tentatives infructueuses pour faire entrer des camions dans la province assiégée.
Jeudi, le bureau des médias gouvernementaux à Gaza a averti d’un arrêt imminent des services médicaux dans le nord en raison de l’épuisement des réserves de carburant.
De plus, les ambulances des ministères de la santé et des services médicaux subissent une pression intense en raison de la détérioration des conditions sur le terrain, parallèlement à l’attaque terrestre israélienne sur la province.
Pour le septième jour consécutif, l’armée israélienne mène une offensive terrestre et un blocus strict sur le nord de Gaza, en se concentrant sur les zones de Beit Hanoun, Beit Lahia et le camp de Jabalia, dans le but de vider ces zones de leur population.
Le 6 octobre, l’armée israélienne a annoncé le début d’une opération militaire terrestre à Jabalia sous prétexte d’empêcher le mouvement de résistance islamique, le Hamas, de regagner de la force dans la région, après une attaque intense sur les zones orientale et occidentale du nord, dont Jabalia, la plus violente depuis mai dernier.
Avec un soutien américain massif, le génocide israélien en cours à Gaza depuis un an a causé plus de 140 000 martyrs et blessés palestiniens, ainsi que plus de 10 000 disparus, au milieu d’une destruction massive et d’une famine qui a tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées.
Tel Aviv continue ses atrocités, ignorant la décision du Conseil de sécurité international d’y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.