L’Égypte dément sa participation à la gestion des passages de Gaza
Une source égyptienne de haut niveau a nié aujourd’hui, mercredi, la véracité des rumeurs circulant concernant l’approbation du Caire de participer à une force arabe pour contrôler les passages vers la bande de Gaza.
La chaîne « Al-Qahira Al-‘Ikhbariya » a cité la source affirmant qu’il n’y a « aucune vérité dans ce que certains sites d’information rapportent sur l’approbation de l’Égypte de participer à une force arabe affiliée aux Nations Unies pour contrôler les passages avec la bande de Gaza ».
La source a également précisé qu’Entité sioniste est responsable de la fermeture des passages vers la bande de Gaza et assume l’entière responsabilité de l’aggravation de la situation humanitaire à Gaza.
Précédemment, une source officielle avait affirmé que « c’est Entité sioniste qui assiège la bande de Gaza, empêchant la sortie des travailleurs humanitaires et des Nations Unies, et affamant plus de deux millions de Palestiniens ».
La source a déclaré à « Al-Qahira Al-‘Ikhbariya » que « Entité sioniste cherche à imputer à l’Égypte la responsabilité de son agression contre la bande de Gaza et de l’occupation du passage de Rafah palestinien. Si Entité sioniste souhaite ouvrir le passage, elle doit se retirer et cesser ses opérations militaires là-bas ».
Il a expliqué qu’Entité sioniste dispose de plusieurs passages terrestres avec la bande de Gaza qu’elle doit ouvrir pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire et faciliter le déplacement du personnel des organisations internationales.
Depuis le 7 mai, Entité sioniste contrôle le côté palestinien du passage de Rafah à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, obligeant Le Caire à suspendre la coordination à ce sujet en raison de l’illégitimité de son occupation et de son insistance sur le retour de l’administration palestinienne pour le gérer conformément aux dispositions de l’accord sur les passages signé en 2005.
En raison de la fermeture par Entité sioniste des passages et de leur obstruction, la bande de Gaza connaît une crise humanitaire dévastatrice, avec des estimations des Nations Unies selon lesquelles Gaza pourrait connaître une famine d’ici la mi-juillet.
La guerre israélienne continue contre Gaza depuis le 7 octobre dernier a causé plus de 122 000 martyrs et blessés palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, et environ 10 000 personnes sont portées disparues, au milieu de vastes destructions et d’une famine ayant coûté la vie à des dizaines de personnes.
Entité sioniste poursuit cette guerre en ignorant deux résolutions du Conseil de sécurité international l’appelant à cesser immédiatement les combats, ainsi que des ordres de la Cour internationale de Justice de mettre fin à son attaque contre Rafah et de prendre des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.