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Les anneaux olympiques à Paris : quel avenir ?
Les anneaux olympiques, symbole iconique des Jeux, continuent de susciter des débats à Paris. Alors qu’Anne Hidalgo souhaite voir ces anneaux installés de manière permanente sur la tour Eiffel, les précédentes villes hôtes ont pour la plupart choisi de les intégrer dans un stade ou dans le paysage urbain. Mi-septembre, une installation temporaire sera réalisée sur le pont d’Iéna, au pied de la célèbre tour parisienne, comme annoncé par la mairie de Paris.
Un projet en attente
Anne Hidalgo a exprimé son désir de conserver les anneaux sur la Dame de fer après les Jeux, mais cette proposition a été accueillie avec scepticisme par certains acteurs de la classe politique parisienne. Rachida Dati, son adversaire à la mairie, a fait part de ses réserves et a demandé le respect des procédures et consultations nécessaires avant de prendre une décision définitive sur leur installation.
Le choix des villes organisatrices
Face à cette incertitude à Paris, il est intéressant de se pencher sur le sort des anneaux olympiques dans d’autres villes ayant accueilli les Jeux. Paris n’a pas gardé les anneaux après les JO de 1924, et Chamonix, ville hôte des Jeux d’hiver la même année, a attendu un siècle pour inaugurer une sculpture représentant ces anneaux pour célébrer le centenaire. À Grenoble, les anneaux des JO d’hiver 1968 ont disparu, contrairement à la vasque qui demeure dans un parc de la ville.
L’urbanisme, un facteur clé
À Albertville, lors des Jeux d’hiver 1992, une installation originale a été mise en place : les cinq anneaux sont présents au sol à la barrière de péage de l’autoroute, construite pour désenclaver la région. Londres, quant à elle, a vu ses anneaux olympiques du Tower Bridge être coupés et recyclés après les JO de 2012. D’autres, visibles à la gare de Saint-Pancras, ont été transformés en sièges qui, malheureusement, sont parfois cachés par la végétation.
Des choix variés à travers le monde
À Atlanta, les anneaux se trouvent dans le parc du Centenaire, tandis qu’à Pékin, ils sont perchés sur la Tour olympique depuis 2016. Los Angeles, qui accueillera les Jeux d’été en 2028, conserve toujours ses anneaux au Memorial Coliseum, qui a été le théâtre des éditions de 1932 et 1984. Cela souligne une tendance : les symboles des jeux sont souvent préservés dans les stades qui les ont accueillis.
Une vente inattendue à Sydney
Les anneaux de Sydney, qui décoraient le pont de la baie lors des JO de 2000, ont connu une destinée particulière. Après avoir été retirés, ils ont été entreposés avant d’être mis en vente sur eBay. En 2015, ces anneaux massifs, mesurant 70 par 40 mètres, ont été vendus pour plus de 21 100 dollars australiens, transformant un symbole en objet de collection.
Le devenir des anneaux olympiques soulève des questions sur le patrimoine sportif et l’urbanisme dans les villes organisatrices. À Paris, l’avenir des anneaux semble encore incertain, mais leur impact visuel et symbolique demeure indéniable.