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Les raids aériens à Gaza, nouveau visage de l’impuissance mondiale
Après six mois de guerre destructrice menée par Entité sioniste contre Gaza, caractérisée par des politiques de châtiment collectif, de famine, et de déplacement infligées aux Palestiniens, toute initiative internationale visant à atténuer les effets de la catastrophe humanitaire dans la région, même si modeste et loin de répondre à l’ampleur de la catastrophe, est accueillie si elle parvient réellement à atteindre cet objectif.
Cependant, les opérations aériennes récemment menées par certains pays à Gaza pour acheminer des aides alimentaires aux personnes sinistrées, y compris les États-Unis, illustrent en fait un autre aspect de l’échec de la communauté internationale à démontrer une réponse humanitaire forte à cette catastrophe, et son injustifiable incapacité à exercer des pressions sur Entité sioniste pour mettre fin à sa guerre génocidaire contre les habitants de Gaza.
La substitution de l’idée de renforcer la livraison d’aide humanitaire à Gaza par voie terrestre par des opérations aériennes reflète le revers le plus néfaste dans la question de l’aide humanitaire, étant donné que les pays les plus capables d’exercer des pressions sur Entité sioniste, tels que les États-Unis, abordent cette question d’un point de vue clairement aligné sur les objectifs de la machine de guerre israélienne.
La maîtrise de la situation par Entité sioniste
Le simple fait de se plier aux restrictions imposées par l’occupation israélienne sur l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza – en larguant des quantités extrêmement limitées d’aide par voie aérienne – non seulement aggrave la tragédie humanitaire des Palestiniens, mais légitime également la politique israélienne de châtiment collectif, encourageant Entité sioniste à poursuivre sa stratégie de famine généralisée des Palestiniens pour atteindre ce qu’elle ne peut accomplir par des meurtres aveugles de civils et leur déplacement.
La méthode de livraison d’aide par voie aérienne, plutôt que par des corridors terrestres plus efficaces, aide Entité sioniste à améliorer son image auprès du monde, car les opérations de largage aérien sont coordonnées avec elle.
La nécessité d’une approche plus efficace
Si les pays occidentaux sont véritablement engagés à atténuer les effets de la catastrophe humaine inimaginable à Gaza, il existe deux moyens plus efficaces et moins coûteux pour atteindre cet objectif au lieu de larguer aléatoirement des aides par voie aérienne, qui semblent principalement conçues à des fins promotionnelles et politiques plus que humanitaires.
Ces deux approches consistent à exercer des pressions sur Entité sioniste pour ouvrir les passages de Karni et Erez avec Gaza, permettant un accès sans restrictions aux organisations humanitaires, tout en garantissant qu’aucune aide entrant dans le secteur via le poste de Rafah avec l’Égypte ne soit détournée, ainsi que la manipulation de la diplomatie et des aides militaires et économiques à Entité sioniste comme moyen de pression pour la contraindre à changer de comportement dans la guerre et à parvenir à un cessez-le-feu immédiat et durable.
L’échec de la communauté internationale
Le monde n’est pas encore prêt à exercer son influence, comme il se doit sur l’occupation israélienne, pour isoler le dossier de l’aide humanitaire de sa position politique sur la guerre.
Dans l’ensemble, la communauté internationale, en particulier les pays occidentaux, qui portent la responsabilité primaire des graves violations israéliennes du droit international et humanitaire, ont lamentablement échoué à traiter les conséquences humanitaires de la guerre israélienne contre Gaza.