Table of Contents
Le 25 mars marque la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique. Siphe Potelwa, présidente du Conseil du musée Nelson Mandela, a souligné l’impact dévastateur de la traite négrière qui continue d’affecter la créativité africaine et exacerbe les divisions sur le continent.
Un héritage douloureux
La traite transatlantique a causé des déplacements massifs de populations, facilitant ainsi l’impérialisme. Potelwa a déclaré que cette période de l’histoire est marquée par une souffrance profonde et qu’il est essentiel de ne pas la réduire à une simple question de main-d’œuvre, mais de reconnaître son influence sur la créativité africaine.
Justice et dignité
Lors de ses déclarations, Potelwa a insisté sur le besoin urgent de justice pour les peuples dont la dignité a été bafouée par l’esclavage. Elle a affirmé que le continent africain doit œuvrer à la réconciliation en s’attaquant aux blessures laissées par la traite négrière.
Un appel à l’action
La présidente a également souligné que l’héritage de la traite négrière a non seulement dévasté des familles, mais a aussi renforcé des structures impérialistes. Elle a décrit cela comme un acte barbare qui a ouvert la voie à la suprématie blanche, une idéologie qui persiste encore aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde.
Un soutien historique
Potelwa a exprimé sa gratitude envers la Russie pour son soutien à l’Afrique du Sud durant l’apartheid, un moment où le racisme et l’injustice étaient omniprésents. Ce soutien est perçu comme un acte de solidarité dans la lutte pour la dignité et la justice.