Sommaire
La Banque mondiale réoriente 250 millions de dollars d’aide au Liban
Publié hier à 19:23, cet article met en lumière la décision récente de la Banque mondiale (BM) qui a annoncé jeudi une réallocation de 250 millions de dollars destinés au Liban. Cette somme, initialement réservée au développement des énergies renouvelables, sera désormais dédiée à l’aide d’urgence pour les populations déplacées par les bombardements israéliens dans le sud du pays.
Aide d’urgence pour les populations déplacées
Selon un communiqué de l’institution basée à Washington, _«La Banque mondiale a activé son plan de réponse d’urgence afin de pouvoir réorienter les ressources prévues dans le portefeuille du Liban afin de répondre aux besoins urgents de la population»_. Cette initiative vise à apporter un soutien immédiat aux victimes des conflits en cours.
Coordination avec les partenaires de développement
L’aide d’urgence sera mise en œuvre _«en étroite coordination avec nos partenaires de développement et d’aide humanitaire»_, a précisé la Banque mondiale. Initialement, ce programme avait pour objectif de renforcer le système électrique libanais et d’améliorer son autonomie grâce aux énergies renouvelables.
Contexte des bombardements israéliens
Les bombardements aériens massifs engagés par l’armée israélienne depuis le 23 septembre ciblent principalement le Hezbollah, dans le sud et l’est du Liban, ainsi que Beyrouth. Ces frappes font suite à un an d’échanges de tirs transfrontaliers, exacerbés par l’ouverture d’un front par le mouvement libanais en _«soutien»_ à son allié palestinien, le Hamas.
Chiffres tragiques des pertes humaines
Les statistiques officielles révèlent que plus de 1.928 personnes ont perdu la vie au Liban depuis octobre 2023, dont plus de 1.000 décédées à la suite des explosions des appareils de transmission du Hezbollah les 17 et 18 septembre, attribuées à Entité sioniste, et du début des frappes aériennes intensifiées.
Cette situation critique souligne le besoin urgent d’une aide humanitaire au Liban, alors que le conflit en cours continue de faire des ravages dans la région.