Sommaire
L’occupation utilise la famine comme arme dans ses prisons
Les milieux de sécurité israéliens ont admis réduire les repas des prisonniers palestiniens, tandis que le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a confirmé que la réduction des quantités de nourriture fait partie des mesures « dissuasives » à l’égard des prisonniers.
Qu’est-ce que mangent les prisonniers ?
Yousef Abu Ras, un ancien prisonnier, a révélé que les repas étaient minimes, avec par exemple 25g de yaourt pour le petit-déjeuner et environ 4 cuillères de riz insipide pour le déjeuner et le dîner. Les prisonniers ne reçoivent ni thé, ni café, ni fruits. Les repas servis à une cellule de 14 détenus ne suffisent même pas pour rassasier un seul d’entre eux.
…
Un déclin alarmant
Le président du Département des prisonniers et ex-prisonniers, Qadura Fares, a dénoncé la politique de privation menée par l’occupation israélienne et a souligné les conséquences graves sur la santé des prisonniers. Il a rappelé que le droit international exige des États occupants de fournir une quantité suffisante de nourriture, de vêtements et de soins médicaux aux prisonniers de guerre évacués.
Les enseignements de la Convention de Genève
La Convention de Genève exige que les prisonniers de guerre reçoivent des repas quotidiens suffisants pour maintenir leur santé. Elle interdit toute mesure disciplinaire collective qui impacte la nourriture. Outre la famine, l’occupation a imposé des mesures drastiques aux prisonniers, comme la coupure d’électricité et de l’eau, la confiscation d’appareils électriques et de vêtements, maintenant les détenus dans les vêtements qu’ils portaient lors de leur arrestation.