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Lucas Pouille demande la suspension de Jannick Sinner pour dopage
La controverse fait rage dans le monde du tennis après qu’un tribunal indépendant a blanchi Jannick Sinner, le numéro un mondial, de toute sanction malgré deux tests positifs au clostebol. Lucas Pouille, joueur nordiste, a exprimé son incompréhension face à cette décision.
Une réaction pleine d’interrogations
Sur les réseaux sociaux, Lucas Pouille a réagi avec étonnement : « Faut peut-être arrêter de nous prendre pour des cons non ? » Cette déclaration met clairement en lumière son indignation concernant le traitement du cas de Sinner. Le joueur italien, après avoir été testé positif à deux reprises en mars 2024, a défendu sa position en affirmant avoir été contaminé involontairement par cette substance. Malgré cela, il n’a pas écopé de suspension sportive, mais a dû renoncer aux 400 points de classement et au prize money obtenu lors de cet événement.
Les règles du sport en question
Lucas Pouille ne cache pas son indignation, affirmant que « à partir du moment où tu as été testé positif, tu dois être suspendu comme tout le monde ». Il a exprimé le sentiment que cette situation envoie un message contradictoire dans le sport. Il évoque l’absurdité d’une telle défense : « Entre le cachet qui tombe dans les pâtes et cette transmission d’un produit aussi dopant. On parle de stéroïde à travers un spray qu’on met sur une plaie. Moi, quand j’ai une plaie, je vais acheter du mercurochrome et un désinfectant lambda », a-t-il déclaré.
Une inégalité perçue
En citant l’exemple de Nicolas Jarry, le joueur chilien sanctionné en 2019 pour dopage, Lucas Pouille met en évidence ce qu’il considère comme une inégalité dans la façon dont les affaires de dopage sont traitées. Jarry avait purgé une suspension de deux ans, réduite à onze mois en raison de circonstances atténuantes. Pouille souligne qu’il y a une disparité flagrante entre ce cas et celui de Sinner, aggravant son sentiment d’injustice.
Un sport en quête d’intégrité
Pour conclure, Lucas Pouille fait part de sa préoccupation quant à la crédibilité du tennis. « Quand on veut se faire passer pour un sport irréprochable, on n’annonce pas six mois après que notre numéro un mondial a été contrôlé positif à une substance », a-t-il déclaré. Il souhaite que des mesures soient prises pour assurer l’intégrité du sport et la confiance du public.