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Le samedi 12 octobre, Rome sera le théâtre d’une manifestation pour défendre les droits des précaires et promouvoir une éducation accessible et de qualité. Ce rassemblement, qui débutera à 15 heures sur la place de l’Esquilino, réunira des précaires, des membres des Cobas (syndicat des enseignants) et des étudiants sous le slogan « Une autre école est possible ».
Un mouvement collectif pour l’éducation
L’initiative est portée par le mouvement « Éducation sans prix », rassemblant plusieurs organisations, notamment Cambiare Rotta, le Comité des précaires unis pour l’école et le Collectif des enseignants spécialisés. Parmi les participants, on retrouve également IdoneInsieme, l’Union des étudiants et Rete della conoscenza, soutenus par des syndicats de base tels que Cobas école et Cub Sur.
Le parcours de la manifestation
Le cortège parcourra les rues de Rome, passant par via Cavour et via dei Fori Imperiali, pour se terminer place Madonna di Loreto, avant d’arriver à Porta Venezia, qui sera inaccessible à cause des travaux liés au Jubilé. Ce parcours symbolise une tentative de rassembler ceux qui se sentent divisés par le système politique actuel.
Des revendications claires
Piero Bernocchi, représentant des Cobas, souligne l’importance de cette mobilisation : « C’est le premier essai de réunir ce que le système politique a divisé, en particulier le vaste monde du précariat qui revendique la stabilisation du corps enseignant et la transparence dans le système de recrutement. » Les manifestants appellent à mettre un terme à la marchandisation des titres et aux injustices des récents concours.
Pour une éducation de qualité pour tous
Les organisateurs insistent sur la nécessité de se battre pour « une éducation de qualité pour tous, pour la dignité des travailleurs et pour le droit à un savoir laïque, gratuit et de qualité ». Cette manifestation vise à donner une voix aux centaines de milliers de personnes qui vivent chaque année sous l’incertitude d’un système arbitraire.
Des défis à relever
Bernocchi met en lumière le caractère aléatoire des concours de stabilisation, les qualifiant de « roulette russe », avec des règles souvent modifiées sans préavis. Il critique également les nouveaux parcours habilitants, qui, selon lui, exacerbent les inégalités en limitant l’accès à un nombre restreint de places et en imposant des coûts élevés. « C’est une sorte de ‘pizzo di Stato’ qui favorise ceux qui peuvent se le permettre », conclut-il.