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Marzieh Hamidi : Menaces mortelles pour la taekwondoïste afghane
Marzieh Hamidi, taekwondoïste afghane réfugiée en France, vit dans la peur après avoir dénoncé les abus des talibans. Elle a récemment déposé plainte pour menaces de mort et de viol, ainsi que pour cyberharcèlement. Sa situation soulève des inquiétudes quant à la sécurité des réfugiés, notamment ceux qui osent s’exprimer contre des régimes oppressifs.
Une situation alarmante
Aux prises avec des menaces persistantes, Marzieh a déclaré dans une interview diffusée le 4 septembre sur franceinfo : « J’ai très peur, je n’ai pas quitté mon pays pour me retrouver dans une situation où je suis de nouveau en danger ». Réfugiée en France depuis trois ans, elle fait face à une réalité troublante, où son numéro de téléphone a été diffusé à des milliers de personnes, entraînant un déluge d’appels malveillants.
Des menaces personnelles et ciblées
Marzieh explique qu’elle a reçu environ 3 000 appels hostiles, où des individus lui affirmaient : « on va vous tuer, on va vous violer, vous ne pouvez pas représenter les femmes afghanes ». Ces appels proviennent de plusieurs pays, y compris le Pakistan, l’Iran, l’Afghanistan, ainsi que de divers pays européens comme la France et l’Allemagne. Cette situation inquiétante met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les défenseurs des droits des femmes en Afghanistan.
Un appel à la solidarité
Face à ce climat de terreur, Marzieh Hamidi continue de se battre pour ses droits et pour ceux de toutes les femmes afghanes. Son courage et sa détermination à dénoncer les injustices sont plus que jamais nécessaires pour sensibiliser l’opinion publique aux dangers persistants auxquels font face les réfugiés et les activistes.