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Melania Trump prend position pour le droit à l’avortement
Dans ses mémoires qui seront publiées ce mardi 8 octobre, l’ex-Première dame des États-Unis, Melania Trump, se positionne fermement en faveur des droits des femmes en matière d’avortement. Elle exprime sa volonté de voir les femmes « libres de toute intervention ou pression de la part du gouvernement ». Cette déclaration marque une divergence notable avec les opinions de son époux, Donald Trump.
Une prise de position audacieuse
Selon des extraits divulgués par le Guardian, Melania Trump souligne l’importance de garantir aux femmes le choix de décider si elles souhaitent avoir des enfants, en se basant sur leurs convictions personnelles. Elle insiste sur le fait que « le droit fondamental à la liberté individuelle » accorde à chaque femme l’autorité nécessaire pour interrompre une grossesse si elle le désire. « Restreindre le droit d’une femme à choisir d’interrompre une grossesse non désirée est identique au fait de lui interdire de contrôler son propre corps », ajoute-t-elle, affirmant avoir cette conviction depuis toujours.
Une divergence avec Donald Trump
La position de Melania Trump contraste avec celle de Donald Trump, qui soutient que chaque État doit avoir la liberté de déterminer ses propres restrictions concernant l’avortement. Ce sujet devient crucial dans le cadre de l’élection présidentielle américaine, où le républicain est confronté à la vice-présidente démocrate, Kamala Harris, qui critique régulièrement ses changements de position sur cette question.
Contexte politique et implications
Durant son mandat, Donald Trump a été à l’origine de la nomination de trois juges conservateurs à la Cour suprême, ce qui a conduit à l’annulation en juin 2022 de la garantie fédérale du droit à l’avortement. Cette décision a donné aux États les moyens de légiférer en matière d’avortement, entraînant l’adoption de restrictions dans plus de 20 d’entre eux.
Face à un changement d’opinion parmi le public en faveur du droit à l’avortement, Donald Trump semble chercher à ajuster son image. Il tente actuellement de se positionner comme un défenseur des « droits reproductifs », une manœuvre qui suscite des critiques de la part de ses partisans anti-avortement.