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Le meurtre de Philippine au bois de Boulogne : une tragédie qui soulève des inquiétudes
Le corps de Philippine, étudiante à l’université de Paris Dauphine, a été découvert dans le bois de Boulogne, à quelques mètres de l’établissement où elle poursuivait ses études. Cet événement tragique a suscité une profonde inquiétude parmi les passants, sans pour autant provoquer de panique généralisée.
Des étudiants touchés par ce drame
Tessa, 19 ans, partage son ressenti face à cette tragédie : « Le drame nous a tous touchés, ça aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous. J’habite dans les Yvelines, comme elle, alors on s’est vraiment identifiés à elle. » Malgré sa peur, elle souhaite croire qu’il ne s’agit que d’un fait isolé. « Je ne me sens pas particulièrement en insécurité, mais je regarde le bois différemment maintenant. »
Le corps de Philippine a été retrouvé samedi, enterré dans le bois lors d’une battue, après que sa disparition ait été signalée par sa famille. La dernière fois qu’elle avait été vue, c’était lors d’un déjeuner vendredi sur le campus.
Une arrestation qui inquiète encore plus
Mardi soir, un homme d’origine marocaine, âgé de 22 ans, a été arrêté en Suisse. Il est soupçonné d’avoir tué et violé l’étudiante, et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Apolline, amie de Tessa, confie : « C’est très difficile, nous sommes des femmes de son âge, et cela nous touche personnellement. » Les étudiants ressentent une montée d’inquiétude, surtout après la minute de silence observée en mémoire de Philippine.
Les répercussions sur la perception de la sécurité
Julie, étudiante en économie à Paris-Dauphine depuis cinq ans, admet que ce drame change la perception du bois de Boulogne. « Avant, je n’avais jamais ressenti d’inquiétude ici. Cela s’est produit à une centaine de mètres de l’université, en pleine journée. » Elle précise qu’elle est désormais plus vigilante lors de ses sorties.
La zone où le corps de Philippine a été découvert est marquée par des rubans de sécurité de la police, témoignant de la choc émotionnel que cet incident a causé. Olga, une promeneuse régulière dans le bois, témoigne : « C’est incompréhensible. Chaque jour, je viens ici avec mon chien, mais je me pose maintenant des questions. »
Le climat d’inquiétude au sein de l’université
Devant l’université, un groupe d’étudiants discute de la situation, beaucoup exprimant leurs préoccupations croissantes concernant la sécurité sur le campus. Simon, un étudiant, note que ce genre de sujet était peu évoqué auparavant : « On en parle davantage maintenant, mais je pense que cela finira par passer. »
Les obsèques de Philippine sont prévues pour vendredi à Versailles, laissant la communauté universitaire en état de choc et en quête de réponses face à cette tragédie.