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Les empreintes digitales retrouvées sur les lieux du meurtre à New York d’un patron américain du secteur de l’assurance-santé correspondent à celles du suspect, Luigi Mangione, 26 ans, arrêté lundi 9 décembre dans un McDonald’s de la ville rurale d’Altoona, en Pennsylvanie. Cette information a été confirmée par Jessica Tisch, commissaire de la police de New York, dans une déclaration faite le mercredi 11 décembre.
Les éléments de preuve
Les douilles récupérées sur les lieux du meurtre de Brian Thompson, le directeur général d’UnitedHealthCare, premier assureur santé privé des États-Unis, correspondent également à l’arme que portait Luigi Mangione lors de son arrestation. Ce dernier a contesté son transfèrement devant la justice de l’État de New York. Bien qu’inculpé pour meurtre, son avocat, Thomas Dickey, a déclaré qu’il plaiderait non coupable, affirmant : « Je n’ai vu aucune preuve qui atteste qu’il est le tireur. »
Le profil du suspect
Une semaine après le crime, les investigations se concentrent sur les raisons qui auraient poussé ce diplômé d’ingénierie, ancien étudiant brillant de l’université de Pennsylvanie et issu d’une famille aisée de Baltimore (Maryland), à tirer froidement sur Brian Thompson au pied d’un hôtel à Manhattan.
Choc dans le milieu des affaires
La police a révélé qu’il était en possession d’un texte manuscrit de trois pages critiquant le système d’assurances-santé aux États-Unis, souvent accusé de privilégier les profits au détriment des soins. Selon le New York Times, des sources policières ont indiqué qu’il était également porteur d’un carnet semblant planifier le meurtre. Dans ce carnet, on pouvait lire : « Qu’est-ce qu’il faut faire ? Frapper un PDG lors de la convention annuelle des comptables parasites. C’est ciblé, précis et sans risque pour les innocents. »
Les circonstances du meurtre
Le 4 décembre à l’aube, le tueur s’est approché de Brian Thompson, 50 ans, et l’a abattu en pleine rue devant un hôtel à Manhattan où se tenait une réunion d’investisseurs. La scène, captée par une caméra de vidéosurveillance, a été vue par des millions de personnes.
Réactions et conséquences
Le meurtre a déclenché une chasse à l’homme à l’échelle nationale et provoqué une onde de choc dans les milieux d’affaires américains. Il a également suscité des commentaires haineux sur les réseaux sociaux à l’encontre des programmes d’assurances-santé, illustrant une colère profonde envers un système accusé de s’enrichir sur le dos des patients.